Nous présentons ici une courte analyse des conséquences économiques et sécuritaires de la réélection du premier ministre Shinzo Abe à la tête du Japon en décembre 2014. Mais avant d’aller plus loin, il est bon de noter qu’en déclenchant des élections anticipées après deux ans seulement dans son mandat, Abe mettait fin à une série de rumeurs concernant son avenir politique à titre de président du Parti libéral-démocrate (PLD) et de premier ministre. Cette chronique est tirée d’une conférence et d’une table ronde qui se sont tenues le 23 janvier 2015 à l’UQAM dans le cadre des activités de l’Observatoire de l’Asie de l’Est : Chine, Japon, Corée du Centre d’études sur l’intégration et la mondialisation (CEIM). Le texte principal, écrit par Éric Boulanger, est suivi des commentaires du professeur Joseph Chung.
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