Appel à communications – VII Congrès des associations francophones de science politique (COSPOF) Flux et Frontières. Réponses politiques et identitaires / Montréal (UQÀM) 17-19 mai 2017 Atelier : Les migrations dans les Amériques : entre continuités et changements Le continent américain se compose de plusieurs systèmes migratoires où se déploient, croisent et entrecroisent de nombreux circuits et flux de personnes, flux qui se sont considérablement diversifiés et complexifiés au cours des dernières décennies, et qui vont de pair avec l’intégration et interconnexion croissante entre les différentes régions ainsi que les améliorations en matière de communication et de transport. Le système migratoire Mexique – États-Unis est un cas paradigmatique, cependant
d’autres mouvements migratoires plus récents – réguliers et irréguliers – ont apparu. Le Mexique n’est d’ailleurs plus seulement un pays émetteur de migrants, mais est devenu également un important pôle attracteur de main d’oeuvre centraméricaine, en plus de constituer une zone de transit pour des migrants venus principalement du Guatemala, El Salvador et Honduras, mais également d’Amérique du sud, d’Afrique, du Moyen-Orient ou encore d’Asie. Notons également une présence plus importante de femmes et d’enfants ces dernières années dans certains flux migratoires. Bien qu’elles soient de caractère essentiellement économique, ces migrations sont également motivées par d’autres facteurs propres au contexte, notamment la violence générée par le narcotrafic et la délinquance organisée, ou encore de par les conditions climatiques et géographiques spécifiques. L’Amérique centrale est par exemple l’une des régions les plus vulnérables au monde en termes d’évènement météorologique extrême. Les changements climatiques qui touchent la région andine ont également un impact important au niveau des déplacements et de la mobilité des populations. Enfin, il convient également d’observer la directionnalité des différents flux. Face au durcissement des politiques migratoires aux États-Unis, au Mexique, ou encore en Europe, on peut observer d’une part des itinéraires migratoires qui se modifient, et d’autre part l’apparition de nouvelles mesures d’éloignement des étrangers (à travers notamment la reconduite aux frontières), qui génèrent un important mouvement de retours forcés. Par ailleurs, il faut noter qu’au-delà de la migration des pays en développement vers les pays à haut revenu s’est accentuée une migration du nord vers le sud, à l’image des retraités nord-américains qui optent pour s’installer au Mexique, par exemple en Basse-Californie ou encore dans la péninsule du Yucatan. De la même manière, bien que l’Europe et les États-Unis aient été une destination privilégiée pour les migrants sudaméricains jusqu’à la fin du XXème siècle, s’est intensifiée une migration entre pays voisins, l’Argentine, le Brésil et le Chili absorbant une quantité croissante de migrants. Il s’agira précisément lors de cet atelier d’examiner ces flux et mouvements migratoires dans leur diversité, en mettant l’accent sur les différents facteurs qui les provoquent, ainsi que sur les transformations qui les animent depuis une décennie dans un contexte global. Nous privilégierons les propositions de communication ayant trait aux aspects suivants :
- Migrations de transit et extracontinentales
- Migrations environnementales
- Violence et migrations
- Sécurité aux frontières et impact sur les flux migratoires
- Migrations de retour
- Migrations nord – sud
- Migrations sud – sud
Modalités de soumission et calendrier - La proposition de communication comprendra un titre, trois à cinq mots-clés, un
résumé (2 000 à 4 000 signes, Times 12), et une brève présentation de l’auteur
(nom, coordonnées, affiliation institutionnelle). Elle est rédigée de préférence en
français.
- 1er décembre 2016 : date limite pour l’envoi de la proposition de communication.
- La proposition doit être envoyée, en document attaché (Word), aux
responsables Jean Clot (jean.clot@umrpacte.fr) et Hugo Loiseau
(Hugo.Loiseau@USherbrooke.ca) par courriel (indiquer « Congrès COSPOF
2017 » comme objet du message).
o -* 9 janvier 2017 : sélection des communications et notification aux auteurs.
o -* 17 mars 2017 : date limite pour l’envoi des communications sous forme
d’articles inédits en français (30 000 à 40 000 signes, Times 12, format de
citation APA).
Inscription Des frais d’inscription s’appliquent. Ils donnent accès aux trois jours d’activités du
congrès, aux repas du midi, à des pauses-café ainsi qu’à deux cocktails. Un site
transactionnel sera prochainement mis à disposition pour compléter en ligne
l’inscription. La date limite pour l’effectuer est le 1er avril 2017.
- 50$CAN pour les membres réguliers de la SQSP ou de toutes associations soeurs (AFSP, ABSP, ASSP et Luxpol).
- 25$CAN pour les membres étudiants de la SQSP ou de toutes associations soeurs
(AFSP, ABSP, ASSP et Luxpol).
- 150$CAN pour les participants non-membres.
- 75$CAN pour les étudiants non-membres.
Responsables- Jean Clot, post-doctorant Fonds national suisse de la recherche scientifique
(FNS), UMR PACTE, Université Grenoble Alpes.
- Hugo Loiseau, professeur agrégé, École de politique appliquée, Université de
Sherbrooke, Codirecteur Observatoire des Amériques, CEIM-UQÀM.
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