L’IEIM vous présente Hugues Laplante-Clément, Mouna Douab et Amélie Chalivet
Découvrez les portraits de trois récipiendaires des Bourses Banque Scotia-IEIM 2024, 29 avril 2024
Dans le cadre de sa série de portraits, l’IEIM a le plaisir de vous présenter trois lauréat·es 2024 des Bourses-stages Banque Scotia-IEIM : Hugues Laplante-Clément, étudiant au baccalauréat en relations internationales et droit international, Mouna Douab, étudiante à la maitrise en communication internationale et interculturelle, et Amélie Chalivet, candidate au doctorat en science politique.
Rappelons que cette année, ce sont douze bourses qui ont été remises lors d’un événement organisé le 25 avril 2024. Celles-ci visent à souligner l’excellence de la relève en recherche sur les enjeux internationaux à l’UQAM, en lien avec l’IEIM et ses différentes unités membres.
HUGUES LAPLANTE-CLÉMENT
Hugues Laplante-Clément incarne la diversité des parcours académiques et professionnels, avec une transition fluide entre les arts numériques et les études en relations internationales et en droit. Son cheminement atypique reflète une curiosité intellectuelle insatiable et un engagement envers des questions sociales et juridiques complexes. Après une carrière de dix ans en tant qu’artiste numérique, plus principalement dans le domaine de l’art vidéo, Hugues a décidé de retourner aux études, et de les poursuivre en relations internationales et en droit. Son intérêt pour les relations internationales, la politique et le droit s’est affirmé au fil de ses voyages à travers une vingtaine de pays pour des expositions internationales, où il a développé une perspective globale sur les enjeux contemporains.
« Ma carrière d’artiste m’a permis de voyager beaucoup, ce qui m’a donné une perspective ouverte sur le monde. C’est pour cette raison que j’ai développé aussi de l’intérêt pour les relations internationales. »
Actuellement inscrit au baccalauréat en relations internationales et en droit international, Hugues a un fort intérêt pour la question de la discrimination intersectionnelle, en particulier dans le contexte des réfugiés et de l’intelligence artificielle. Le stage qu’il fera à l’Observatoire sur les migrations internationales, les réfugiés, les apatrides et l’asile (OMIRAS) lui permettra d’explorer ces questions et de contribuer à une meilleure compréhension des nouvelles identités qui se créent lorsque des motifs discriminatoires se rencontrent chez les réfugié·es. Il indique d’ailleurs que la définition de réfugié·e devrait considérer l’intelligence artificielle d’une part, mais aussi les dispositions juridiques qui s’appliquent.
Après l’obtention de son baccalauréat, Hugues envisage de poursuivre ses études en droit et de travailler dans le domaine des droits des réfugié·es, en se penchant sur les enjeux des droits de la personne en général. Son objectif est de combiner la pratique professionnelle avec la recherche académique, afin d’approfondir ses connaissances et de contribuer à l’avancement des droits humains et de la justice sociale.
MOUNA DOUAB
Mouna Douab est étudiante à la maitrise en communication internationale et interculturelle à l’UQAM. Ses études, entremêlées de voyages et d’expériences professionnelles à l’international, ont forgé son intérêt pour l’interculturalisme et les relations internationales. Détentrice d’un certificat en communication appliquée de l’Université de Montréal et d’un baccalauréat en sciences sociales avec une concentration en communication de l’Université du Québec en Outaouais, elle a su combiner ses passions pour la communication et les voyages.
C’est à travers ses expériences professionnelles, notamment dans le domaine du marketing numérique, qu’elle a consolidé ses compétences tout en poursuivant ses études. Son désir constant de découvrir de nouveaux horizons l’a amenée à parcourir le monde, acquérant ainsi une expertise interculturelle précieuse. Actuellement en première année de maîtrise, Mouna se consacre à l’étude de la préservation des savoirs locaux. Son projet de recherche, axé sur les inégalités épistémiques et la décolonisation du savoir, reflète son engagement envers les questions de justice sociale et de diversité culturelle.
En parallèle de ses études, Mouna s’investit également dans des projets de recherche, notamment sur l’usage du terme « fake news » au XIXe siècle. Mouna est rattachée à la Chaire UNESCO en communication et technologies pour le développement. Elle est également active au sein d’ORBICOM, le réseau des Chaires UNESCO en communication, et contribue au journal montréalais La Converse à titre de responsable des communications. Passionnée par le monde académique, Mouna envisage de poursuivre ses études au doctorat et aspire à une carrière dans la recherche et l’enseignement. Son expérience en tant que monitrice de cours l’a confortée dans cette voie, lui permettant de partager son savoir et d’encourager la réflexion critique chez les étudiant·es. Elle consacre son temps personnel à aider les étudiant·es plus jeunes, témoignant ainsi de son engagement envers la transmission des connaissances et le soutien de la communauté étudiante.
AMÉLIE CHALIVET
Originaire de France, Amélie Chalivet a entamé son parcours académique par une classe préparatoire en littérature et histoire, avant de poursuivre avec une licence en histoire, dont la dernière année a été effectuée à Thunder Bay. C’est au cours de cette expérience académique canadienne qu’elle a été exposée à des perspectives nouvelles sur la politique étrangère, notamment sur l’Inde, un sujet qui a captivé son intérêt. De retour en France, elle fait un master en relations internationales à l’Université Paris-II, avant de rejoindre le Québec pour compléter son dernier semestre de maîtrise et rédiger son mémoire. Elle a aussi effectué un stage à la direction des relations internationales au ministère des Armées en France.
Actuellement doctorante à l’UQAM en science politique, spécialisée en relations internationales, Amélie se consacre à l’étude de la politique étrangère indienne, en explorant le concept de culture stratégique. Son ambition est de comprendre l’influence des think tanks sur les décisions politiques en Inde, un sujet qui reflète son intérêt pour les enjeux contemporains de la politique internationale. En plus de sa collaboration avec le Réseau d’analyse stratégique (RAS) et le Centre d’études et de recherches sur l’Inde, l’Asie du Sud et sa diaspora (CERIAS), elle travaille en parallèle avec l’équipe éditoriale de la plateforme franco-canadienne Le Rubicon, dédiée aux questions internationales en français.
Amélie envisage de poursuivre une carrière de chercheuse dans des think tanks en Inde. Toutefois elle mentionne que son intérêt pour les possibilités offertes par le milieu académique croît au fur et à mesure où elle avance dans son parcours universitaire, notamment avec des expériences d’enseignement.
« Je compte réserver la bourse Scotia-IEIM pour mon terrain en Inde, une fois que j’aurai complété mon projet de thèse et mon certificat éthique. Les recherches de terrain occasionnent toujours beaucoup de dépenses, cette bourse me sera donc vraiment d’une grande aide! »