L’ouvrage de
Madame Cruz Herrera « États-Unis – Cuba. Les interventions d’un empire, l’autodétermination d’un peuple » a été primé par l’
Institut d’études internationales de Montréal. Voici quelques lignes qui le résument. Malgré la reconnaissance universelle des principes piliers du droit international, tels que la non-intervention dans les affaires intérieures des États et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, et donc de choisir leurs systèmes économique, politique et social, les États-Unis sont tout de même résolus à maintenir envers Cuba leur politique axée sur la mise en place de toutes sortes de dispositifs économiques unilatéraux et même extraterritoriaux. Très conscient du chaos juridique créé par la mondialisation de l’économie et par la prolifération des relations contractuelles, le gouvernement américain poursuit l’escalade des mesures de contrainte économique à l’égard de Cuba (loi Torricelli, loi Helms-Burton et Commission for Assistance to a Free Cuba). En défiant la règle internationale qui veut que tous les États souverains sont égaux, l’administration américaine contrevient aux normes naguère impérieuses interdisant les barrières au libre commerce et contredit même ses propres principes en matière de politique commerciale privant l’État cubain des flux économiques et des échanges commerciaux internationaux, source obligée de son développement économique, social et humain. QUAND :
Jeudi 25 janvier 2007, à 18h LIEU :
Salle des boiseries de l’UQAM, J-2805 Pavillon Judith-Jasmin (Métro Berri-UQAM) 405, rue Sainte-Catherine Est RÉSERVATION OBLIGATOIRE : 514-987-3667 ou ieim@uqam.ca
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