
RVGL 2025 – Les enregistrements sont maintenant disponibles!
La 5e édition a eu lieu du 7 au 11 avril 2025
Du 7 au 11 avril, l’IEIM a eu le plaisir de présenter la cinquième édition des Rendez-vous Gérin-Lajoie (RVGL). Tous les enregistrements sont maintenant accessibles sur la chaîne YouTube de l’Institut.
« Si votre voisin veut annexer votre territoire ou veut utiliser la force pour vous asphyxier économiquement, comme c’est le cas des États-Unis, ne rien faire ne servirait aucunement les intérêts de sécurité nationale du Canada. » – Justin Massie, professeur et directeur du Département de science politique (UQAM), co-directeur, Réseau d’analyse stratégique (RAS), Le Rubicon
9 avril 2025 – Le monde en 2025 : la diplomatie canadienne à l’heure des insécurités
« La tendance naturelle pour les gouvernements canadiens est toujours d’aller à Paris, d’aller à Londres. Mais je peux vous dire que d’amener nos politiciens à Berlin, ça demande un petit peu plus d’efforts. On sait tous que l’Allemagne, c’est important, mais il faut constamment le rappeler, c’est la plus grande économie d’Europe. Je pense que le Canada a une opportunité en ce moment, il doit la saisir. Il n’a pas d’autre choix : notre partenaire américain nous fait faux bond. » – Marie Gervais-Vidricaire, ex-Ambassadrice du Canada en Allemagne et en Autriche, Fellow, IEIM
« Un aspect qui m’apparaît important pour renforcer la résilience des systèmes éducatifs, mais aussi des programmes d’éducation qui sont souvent menés par des ONG locales et internationales, c’est celui de considérer les intersections, les polyvulnérabilités dont sont victimes les élèves. […] On a énormément de choses à apprendre, de plusieurs contextes, pays, régions, gens qui évoluent dans des systèmes éducatifs qui sont sans cesse touchés par des crises. » – Olivier Arvisais, professeur au Département de didactique de l’UQAM, co-président scientifique, Chaire UNESCO de développement curriculaire (CUDC), membre du comité scientifique, Observatoire sur les crises et l’action humanitaires (OCCAH)
« Les États sont des personnes morales, des entités abstraites. Derrière les États, ce sont les individus qui sont problématiques. Il faut travailler davantage sur nous-mêmes en tant qu’humains, continuer à sensibiliser, à faire prendre conscience des risques des changements climatiques, de la dégradation environnementale. Faire en sorte que les êtres humains soient plus consciencieux, plus humains, tout simplement, et donc plus enclins à respecter le droit. Plus il y aura d’humains qui voudront respecter le droit, plus les États vont le respecter et l’appliquer. » – Roland Touwendé Ouédraogo, chargé de cours à l’UQAM et à l’Université de Montréal, membre de l’Observatoire sur l’Agenda 2030 des Nations Unies
« Souvent, ce sont dans les crises que les sociétés se révèlent. On en a traversé une grosse il y a quelques années avec la pandémie qui a révélé des polarisations dans la société, mais aussi une solidarité réelle au Québec. Et aujourd’hui, face à la politique américaine, à cet allié devenu un adversaire en peu de temps, on voit aussi un certain bon sens, une solidarité, une compréhension de ce qu’on est en train de vivre et je pense qu’on doit absolument bâtir là-dessus. » – David Morin, professeur titulaire à l’Université de Sherbrooke, co-titulaire de la Chaire UNESCO en prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violents
L’IEIM remercie le ministère des Relations internationales et de la Francophonie pour son soutien apporté à cette édition des RVGL qui soulignait le 60e anniversaire de la doctrine Gérin-Lajoie. Merci à la ministre Martine Biron, au sous-ministre Alain Sans Cartier et au directeur de la Francophonie et de la Solidarité internationale, Alain Olivier, pour leur allocutions remarquées.
« En ces temps marqués par l’incertitude, le Québec doit faire preuve de résilience et d’agilité. Il est primordial d’actualiser notre action à l’étranger. Le moment est donc idéal pour opérer un repositionnement stratégique en lançant une nouvelle politique internationale. Le Québec est aujourd’hui un acteur respecté, crédible et reconnu à l’étranger. Il continuera de parler d’une voix forte et unie sur les tribunes étrangères pour défendre ses intérêts et ses valeurs démocratiques qu’il partage avec ses alliés. » – Martine Biron, ministre des Relations internationales et de la Francophonie