Henri Regnault et Catherine Regnault-Roger

Les révolutions agricoles : un éclairage transdisciplinaire

Vendredi 26 octobre 2012 de 10h à 12h, UQAM

1. Les révolutions agricoles entre innovations techniques et mutations sociales: de l’Angleterre du 18e siècle à l’Argentine du 21e siècle.

Henri Regnault, Professeur d’Economie à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, Chercheur associé au CEIM de l’UQAM

Résumé : Il ne faut surtout pas réduire les révolutions agricoles à des innovations agronomiques, à des modifications dans les techniques culturales. Certes, cette dimension est importante mais elle n’est pas exclusive et bien souvent la mise en œuvre des innovations agronomiques est indissociable de phénomènes sociaux, juridiques et politiques et de conséquences voire de rétroactions environnementales et paysagères. Cette première intervention illustrera cette interaction entre innovations techniques et mutations sociales sur les cas de l’Angleterre de la première révolution agricole (abandon de la jachère et assolement du Norfolk, mouvement des enclosures, recul de l’open field…) et de l’Argentine en tant que lieu privilégié de mise en œuvre de la troisième révolution agricole (interaction entre le « paquet technologique » – PGM et glyphosate – et les mutations sociales autour de l’organisation de la production agricoles et de la réarticulation des acteurs de cette production).

2. Durabilité et sécurité : les révolutions agricoles à travers le prisme de la protection des plantes.

Catherine Regnault-Roger, Professeur de Biologie à l’UPPA

Résumé : L’évolution de l’agriculture n’est pas linéaire. Des périodes de changement critiques s’opèrent à travers des innovations agronomiques et techniques, des modifications sociales, juridiques et politiques qui impactent notre environnement géographique, écologique et social. Trois périodes clés se dégagent au cours des siècles passés à l’occasion desquelles l’agriculture a profondément changé de visage, ce qui permet de les qualifier de révolutions agricoles. Ces périodes charnières sont de fait affectées de façon inégale par la mise en œuvre de la protection des plantes. Cette démarche, tributaire des progrès de la connaissance scientifique et technologique, est néanmoins au cœur des enjeux des deux dernières révolutions agricoles qui ont eu lieu au cours du XXè siècle et se poursuivent actuellement.

Chaque technologie s’accompagne d’un bilan bénéfice / risque fonction du contexte dans lequel on l’examine. En matière de protection des plantes, les évolutions technologiques se sont appuyées tour à tour sur des techniques manuelles ou l’utilisation de produits naturels, puis chimiques et l’emploi du génie génétique. Ces technologies s’inscrivent-elles dans une approche pour l’agriculture durable ? Nous examinerons cette question à la lumière des verrous technologiques en lien avec la sécurité sanitaire et environnementale.

L’inscription est nécessaire, mais non obligatoire. Le CEIM offre gratuitement ses conférences, séminaires et ateliers à l’ensemble de la communauté.

LIEU: A-1715, pavillon Hubert-Aquin, UQAM, métro Berri-UQAM

QUAND: Vendredi 26 octobre 2012 de 10h à 12h

1980-01-01_00-00-12.jpg
1980-01-01_00-00-16.jpg
1980-01-01_00-01-16.jpg

Partenaires

Banque ScotiaMinistère des Relations internationales et de la Francophonie | Québec Faculté de science politique et de droit | UQAM

Institut d’études internationales de Montréal (IEIM)

Adresse civique

Institut d’études internationales de Montréal
Université du Québec à Montréal
400, rue Sainte-Catherine Est
Bureau A-1540, Pavillon Hubert-Aquin
Montréal (Québec) H2L 3C5

* Voir le plan du campus

Téléphone 514 987-3667
ieim@uqam.ca
www.uqam.ca

Un institut montréalais tourné vers le monde, depuis plus de 20 ans!

— Bernard Derome, Président

Créé en 2002, l’Institut d’études internationales de Montréal (IEIM) est un pôle d’excellence bien ancré dans la communauté montréalaise. Les activités de l’IEIM et de ses constituantes mobilisent tant le milieu académique, les représentants gouvernementaux, le corps diplomatique que les citoyens intéressés par les enjeux internationaux. Par son réseau de partenaires privés, publics et institutionnels, l’Institut participe ainsi au développement de la « diplomatie du savoir » et contribue au choix de politiques publiques aux plans municipal, national et international.

Ma collaboration avec l’IEIM s’inscrit directement dans le souci que j’ai toujours eu de livrer au public une information pertinente et de haute qualité. Elle s’inscrit également au regard de la richesse des travaux de ses membres et de son réel engagement à diffuser, auprès de la population, des connaissances susceptibles de l’aider à mieux comprendre les grands enjeux internationaux d’aujourd’hui. Par mon engagement direct dans ses activités publiques depuis 2010, j’espère contribuer à son essor, et je suis fier de m’associer à une équipe aussi dynamique et impliquée que celle de l’Institut.

Bernard Derome

Inscrivez-vous au Bulletin hebdomadaire!


Contribuez à l’essor et à la mission de l’Institut !