
Les angles morts d’une crise mondiale : vulnérabilités et résilience
Mardi 2 février 2021, de 12h30 à 14h, en ligne
Les angles morts d’une crise mondiale : vulnérabilités et résilience
Mardi 2 février 2021, 12h30-14h
Information : https://instituts.uqam.ca/?page_id=270
Inscription obligatoire (formule webinaire):
https://uqam.zoom.us/webinar/register/WN_Tvem2dAXQ_W5CT7GmuL0WQ
Les effets de la crise
Au cours de la dernière année, une variété d’inégalités et d’iniquités sociales se sont manifestées sous plusieurs formes, tant à l’échelle locale, nationale et internationale. Qu’il s’agisse d’obstacles liés à l’accès aux services de santé, au soutien d’urgence et à l’éducation, ou de l’impact de la crise sur les économies déjà fragilisées, la pandémie a révélé les faiblesses et les limites des systèmes censés assurer le bien-être des groupes les plus vulnérables. Alors qu’entreprises et États se livrent à la course aux équipements sanitaires et aux vaccins, l’année 2020 aura été marquée par un recul en matière de développement humain.
Si la crise sanitaire a affecté de façon démesurée les populations déjà aux prises avec des enjeux de discrimination et d’exclusion, celles-ci ne sont pas que victimes. Les populations vulnérables sont aussi des acteurs qui témoignent d’innovation et de résilience face aux chocs. Or, lors de cette conférence qui s’intéresse aux angles morts de la pandémie, nous nous pencherons non seulement sur la façon dont celle-ci agit sur les populations vulnérables, mais aussi sur les solutions qui en émergent.
- Comment la pandémie a-t-elle exacerbé les inégalités et les iniquités sociales à l’échelle locale? Les écarts reflètent-ils des obstacles au développement humain d’ordre mondial (colonisation, discrimination sexiste et raciste, asymétries économiques et politiques, etc.) ?
- Que penser de la réponse mondiale à la crise et des discours politiques et économiques qui l’accompagnent ?
- Quelles sont les stratégies mises de l’avant par les populations vulnérables qui pourraient contribuer à des apprentissages sur le plan de la résilience et à une reconceptualisation des relations de solidarité Nord-Sud ?
Cette conférence-midi est organisée par l’Institut d’études internationales de Montréal (IEIM), en collaboration avec l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF), et l’Institut des sciences cognitives (ISC). Elle s’inscrit dans le cadre de la série inter-instituts 2020-2021 de l’UQAM, intitulée « Habiter le monde ou s’abriter du monde? », portant sur la crise actuelle et destinée à créer des rencontres interpellant différentes expertises, disciplines et épistémologies depuis plusieurs cadrages théoriques et pratiques.
Avec la participation de :
• Christiane Pelchat, fellow de l’IEIM, avocate en droit des femmes à l’égalité et en droit administratif, présidente-directrice générale de Réseau Environnement, ancienne déléguée générale du Québec à Mexico ayant également été députée et présidente du Conseil du statut de la femme du Québec;
• Marie Fall, professeure de géographie et de coopération internationale, responsable du Laboratoire d’études et de recherches appliquées sur l’Afrique, Université du Québec à Chicoutimi;
• Michèle Audette, adjointe au vice-recteur aux études et aux affaires étudiantes et conseillère principale à la réconciliation et à l’éducation autochtone, Université Laval.
Animation :
• Thérèse St-Gelais, directrice de l’IREF
• François Audet, directeur de l’IEIM