Droit et pratique de l’action humanitaire
L.G.D.J, Collection Traités, 1re édition, octobre 2019, 16 décembre 2019, François Audet, Marie-Claude Savard
Résumé
Comptant parmi les principales politiques publiques internationales, déployée de façon permanente sur tous les continents, l’action humanitaire vient aujourd’hui au secours de quelque 200 millions de bénéficiaires.
Le premier Sommet humanitaire mondial, sous l’égide des Nations Unies, en 2016, a mis en évidence les défis auxquels elle est confrontée, comme en témoignent la dimension prise par le Mouvement Croix-Rouge/Croissant-Rouge, le foisonnement des ONG humanitaires, l’affirmation de l’humanitaire d’État et l’implication des organisations internationales.
L’action humanitaire se caractérise aussi par la pluralité, la diversité et la dispersion des normes sur lesquelles elle repose, ou qu’elle-même produit, notamment comme ordre professionnel et social spécifique, avec son éthique, son langage et comme véritable économie globalisée.
Ainsi, son intérêt scientifique propre justifie d’appréhender l’action humanitaire comme objet autonome d’analyse, à partir d’une vision globale incluant l’ensemble des circonstances dans lesquelles elle se déploie.
L’ambition de cet ouvrage – inédite dans la production scientifique et universitaire francophone – est d’en présenter le panorama le plus large et le plus complet possible en combinant – ce qui est sa seconde originalité – les ressources du droit avec celles d’autres disciplines et en associant universitaires, chercheurs et praticiens de renom. Ainsi l’ouvrage espère-t-il offrir aussi matière à réflexion sur ce qu’est l’« écosystème humanitaire », les interrogations que soulèvent ses choix et ses finalités – entre secours d’urgence et développement durable.
Les étudiants et chercheurs trouveront un ouvrage qui, par son envergure et son éclairage sur les pratiques, faisait défaut à la spécialité. Les praticiens disposeront d’un outil d’analyse approfondie de l’action humanitaire contemporaine.
François Audet, directeur général et membre du comité scientifique de l’OCCAH et Marie-Claude Savard, directrice associée de l’OCCAH, candidate au doctorat et chargée de cours à la Faculté des sciences de la gestion de l’UQAM ont co-écrit un chapitre dans cet ouvrage.
Sous la direction de Sandra Szurek, professeur émérite de l’Université Paris Nanterre, professeur associé à l’Institut des Hautes Études Internationales (IHEI) de l’Université Paris II Panthéon-Assas, Marina Eudes, maître de conférences HDR à l’Université Paris Nanterre, membre du CEDIN, directrice du Diplôme Organisations et juridictions pénales internationales, Philippe Ryfman, professeur et chercheur associé honoraire au Département de Science Politique de la Sorbonne, Université Paris I Panthéon-Sorbonne, avocat et expert-consultant.