Statistiques et COVID
Ce document a été rédigé par Jean-Guy Prévost, professeur de science politique et nouveau directeur du Département de science politique de l'UQAM, 13 juin 2020
Dans le cadre de notre série Regards de l’IEIM | COVID-19, nous avons le plaisir de vous proposer cette semaine un texte de Jean-Guy Prévost, professeur au Département de science politique de l’UQAM, membre du Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie (CIRST) et expert du domaine de la socio-politique des statistiques. Depuis le début du mois de juin, Jean-Guy Prévost assume également les fonctions de directeur du Département de science politique de l’UQAM, succédant ainsi à Christian Deblock. L’équipe de l’IEIM se joint à son directeur, François Audet, pour souhaiter à M. Prévost le meilleur succès dans ses nouvelles fonctions. Le texte porte sur l’importance d’examiner d’où viennent les chiffres sur la COVID et, plus précisément, sur la division du travail statistique qui a été mise en place à cet égard dans la plupart des pays.
Au Québec, une enquête préliminaire de l’Institut de la statistique (ISQ) révèle que, pour la période allant du 15 mars au 25 avril, on observe que, par rapport aux trois années précédentes, 1802 décès en plus ont été enregistrés. Pour la même période, l’Institut national de la santé publique (INSPQ) a déclaré 1918 décès dus à la COVID-19. Ceci suggère que, comme en Belgique, une définition « inclusive » de la mortalité due à la COVID ne donne pas un résultat très différent de celui obtenu par l’étude de surmortalité.
Découvrez le texte complet en pièce jointe. Auteur Jean-Guy Prévost Département de science politique Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie
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