Peace and Security in Africa and the Role of Canadian Mining Interests: New Challenges for Canadian Foreign Policy

1 janvier 2005, Bonnie Campbell

Campbell, Bonnie, 2004, « Peace and Security in Africa and the Role of Canadian Mining Interests: New Challenges for Canadian Foreign Policy », Labour, Capital and Society, Travail, capital et société, Centre for Developing Area Studies (CDAS)/McGill University, vol. XXXVII, no 1&2, publié en 2005, pp. 98-129.

Voir le texte « Peace and Security in Africa and the Role of Canadian Mining Interests: New Challenges for Canadian Foreign Policy »

RÉSUMÉ

Paix et sécurité en Afrique et le rôle des
intérêts miniers canadiens : de nouveaux défis
pour la politique étrangère canadienne

Bonnie Campbell

Au cours des vingt dernières années, le processus de réforme du
secteur minier en Afrique a impliqué un processus de libéralisation en
profondeur qui visait à créer un climat propice aux investissements
étrangers. Corrélativement cependant, les réformes ont eu pour effet
dans de nombreux pays concernés d’abaisser les normes dans des
domaines critiques pour le développement économique et social et pour
la protection de l’environnement. Dans ce contexte, il est de plus en plus
reconnu qu’il existe une corrélation entre la dépendance sur la rente
d’une ou de quelques ressources de haute valeur, le risque que le
système de gouvernance manque d’imputabilité envers la population
locale et le risque de conflit violent. Les intérêts miniers canadiens
occupent une position de leadership dans l’exploration et
l’investissement dans le secteur minier en Afrique. Aussi, les pays riches
en minerais de ce continent occupent une place prioritaire parmi les
pays de concentration dans les politiques de développement
international du Canada.
L’hypothèse qui sous-tend cet ouvrage est, ayant pour objectif de
créer un environnement favorable aux investissements étrangers, a
engendré de profondes modifications dans les rôles et fonctions des
États concernés. Qui plus est, la manière dont les mesures de
libéralisation et de dérégulation, puis les formes de re-régulation qui ont
été introduites respectivement dans les années quatre-vingts et quatrevingt-
dix, n’a pas été nécessairement compatible avec les défis de
développement auxquels faisaient face les pays concernés et a pu même
être contradictoire à leur réalisation.

LABOUR, Capital and Society 37 (2004) pp. 98-129

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