Les dynamiques du mouvement syndical international dans les Amériques

Mercredi 17 mars 2010
de 12h30 à 14h, local A-3316, pavillon Hubert-Aquin, UQAM, métro Berri-UQAM

Séminaire départemental

Département de science politique de l’UQAM

Séminaire donné par Thomas Collombat, doctorant en science politique (mention économie politique) à l’Université Carleton (Ottawa) et chercheur associé au Centre d’études sur l’intégration et la mondialisation (CEIM-UQAM).

Résumé

Cette présentation portera sur les rapports Nord-Sud au sein des organisations syndicales internationales (OSI) dans les Amériques. Les OSI sont la partie la plus visible et la plus institutionnalisée de l’internationalisme syndical contemporain, et constituent à ce titre un objet de recherche privilégié pour qui s’intéresse à la dimension internationale du mouvement ouvrier. La fin de la guerre froide et l’avènement de la mondialisation néolibérale posent des défis importants aux OSI. Nous nous penchons ici plus particulièrement sur les rapports Nord-Sud au sein des OSI dans les Amériques, en nous demandant si ceux-ci sont devenus plus égalitaires depuis le début des années 1990.

Cette recherche opte pour une approche d’économie politique internationale critique privilégiant une analyse dialectique des acteurs et des phénomènes sociopolitiques. Ainsi, nous nous concentrons sur les contradictions qui caractérisent les OSI et leur évolution. De même, nous privilégions les représentations des syndicats du Sud, soit les parties subordonnées à la relation de domination, afin de mieux interpréter les dynamiques de cette relation. Au travers des cas de trois OSI et de leurs affiliés dans deux pays du Sud (le Mexique et le Brésil), nous concluons que la fin de la guerre froide et l’avènement de la mondialisation néolibérale ont eu des effets contradictoires sur les rapports Nord-Sud au sein des OSI dans les Amériques. Elles ont ainsi permis l’émergence de certaines organisations du Sud au détriment d’autres, tout en diversifiant la façon dont le Nord exerce son influence dans la région. Nous mettons de l’avant que ces changements s’expliquent par des facteurs d’ordre mondial, national et régional.

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Bernard Derome

À l’occasion de la rentrée universitaire 2023-2024, le président de l’Institut d’études internationales de Montréal (IEIM) s’est prononcé sur la situation géopolitique mondiale.

« L’ordre mondial, tel que l’on l’a connu depuis la fin de la guerre froide, est complètement bousculé avec des rivalités exacerbées entre les grandes puissances et des impérialismes démesurés. »

– Bernard Derome

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