Les élections du 4 novembre 2007 au Guatemala: une transition démocratique en échec?
No. 07-19. Octobre 2007 , 31 octobre 2007, Étienne Roy-Gregoire
La présente chronique cherchera à présenter un exemple de comportement de la communauté internationale, dans un contexte où des intérêts économiques entrent en contradiction avec les impératifs de la construction démocratique dans une société post-conflit. Après avoir effectué une description des relations houleuses entre la communauté internationale et les gouvernements précédents, il s’agira de montrer comment l’arrivée du gouvernement d’Oscar Berger a donné lieu à un changement de ton, ainsi qu’à un réaménagement des priorités et des pratiques de la coopération. Il sera en outre question de voir comment la promotion d’intérêts économiques pousse certains pays, dont le Canada, à modifier profondément leur position face à la société civile. Nous verrons ensuite que le Guatemala est pourtant aux prises avec une grave détérioration de l’État de droit qui transcende les changements de gouvernement et qui entache l’ensemble de ses relations commerciales. Nous conclurons avec un survol peu encourageant des options qui sont offertes aux Guatémaltèques dans le cadre du processus électoral actuel.