Le travail colonial
Engagés et autres mains-d’oeuvre migrantes dans les empires 1850-1950, 1 novembre 2016, Issiaka Mandé
Guerassimoff E. et I Mandé (dir.). 2016. Le travail colonial : engagés et autres mains d’œuvre migrantes dans les empires 1850-1950, Paris, édition Riveneuve., 559 p.
DESCRIPTIF
L’histoire du travail colonial s’est développée vigoureusement dans les pays du Sud depuis la fin du XXe siècle. Elle replace au centre la figure du colonisé, non seulement comme victime, mais aussi comme agent à part entière des sociétés coloniales. C’est dans cette dernière perspective que les contributions réunies dans le présent volume veulent s’inscrire. Ces études soulignent spécialement l’expérience de l’engagisme, la forme dominante entre 1850 et 1950 de ces relations de travail, examinent avec attention les moyens déployés par les engagés pour s’adapter à la coercition, ou bien y résister, et parfois, tourner les circonstances à leur avantage, dans les espaces coloniaux diversifiés (Antilles, océan Indien, Asie, Pacifique). Situées au carrefour de la recherche récente en histoire des migrations internationales au Sud et en histoire globale du travail, ces études ambitionnent de préciser le rôle joué par les institutions, les employeurs et l’intervention des migrants eux-mêmes dans la constitution des marchés coloniaux du travail.