Introduction À un peu plus de la mie parcours de la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), force est de constater que les pays « développés » qui s’étaient engagés, entre autre, à réduire de moitié la pauvreté absolue, ont encore du travail à faire en vue d’honorer leurs engagements vers un monde plus équitable d’ici 2015. Les efforts de coopération internationale, à travers l’Aide publique au développement (APD) ont des impactes insuffisants sur le terrain : environ 1,2 milliard d’habitants de notre planète disposent de moins d’un dollar par jour pour vivre et près de 850 millions souffrent tous les jours de la faim . Il apparaît nécessaire de mieux comprendre les mécanismes de l’APD et de revoir les bases sur lesquelles elle se construit. Au-delà du montant de l’Aide, qu’elles sont les stratégies des différents bailleurs de fond ? La part versée dans des programmes et activités directes, de pays à pays, par l’aide bilatérale, demeure importante et oriente l’APD selon des objectifs et stratégies propre à chaque bailleur de fonds. Non seulement les pays sélectionnés diffèrent, mais les domaines visés changent. Le texte qui suit se penchera sur le cas précis de la Suisse; pays situé entre les grandes puissances européennes, au cœur de l’Europe, et qui jouit, malgré son petit territoire, d’un rayonnement international surprenant. Genève, « capitale internationale » de la Confédération suisse, est l’hôte de 200 organisations internationales et missions diplomatiques de quelques 170 pays ; elle est le siège européen des Nations Unies et le siège général du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). La fiche technique qui suit permettra de mieux saisir les choix et tendances de la Suisse en ce qui a trait à son action internationale et de manière plus générale à replacer la Suisse dans un contexte mondial.
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