Pour souligner les trente ans du coup d’État perpétré le 11 septembre 1973 par le général Pinochet contre le président Salvador Allende, je voudrais montrer en quoi et comment, la profonde défiance de l’ultra libéralisme vis-à-vis de l’ordre politique peut servir à expliquer sa prédilection pour les dictatures et les dictateurs. Cet argument1 prend le contre-pied d’une interprétation qui a cours chez certains auteurs en sciences politiques, selon laquelle la sanction des paramètres d’une économie néo-libérale ne saurait ni ne devrait être compromise de quelque façon que ce soit avec la manière violente dont la transition politique préalable à cette sanction a pu être été imposée au point de départ. Le cas que l’on cite le plus souvent à l’appui de cet argument, c’est celui du Chili. (suite dans le document joint)
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