Discrimination et intelligence artificielle: peut-on en limiter les risques ?
Mercredi 3 novembre 2021, 12h30, en ligne
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L’époque où l’on pouvait encore prétendre que les systèmes d’intelligence artificielle (IA) étaient plus objectifs que le jugement humain est révolue. Nous savons désormais que les algorithmes constituent de puissants vecteurs de valeurs et qu’ils peuvent comporter, reproduire et même accentuer des biais susceptibles d’avoir des effets discriminatoires pour des individus ou des groupes particuliers. Les systèmes d’IA sont utilisés aujourd’hui pour sélectionner des candidats à l’embauche, à des fins de police prédictive ou encore dans l’évaluation judiciaire du risque de récidive des prévenus. Il est donc impératif de chercher à identifier les sources possibles de discrimination ainsi que se questionner à savoir si le cadre juridique actuel permet de prévenir ces effets discriminatoires et d’assurer réparation aux personnes qui en sont victimes.
Dans le cadre de ce Midi-CRIDAQ, nous vous convions à une discussion sur les risques de discrimination associés à l’utilisation croissante des systèmes d’IA dans nos sociétés ainsi qu’à une analyse de différentes possibilités qui s’offrent à nous pour limiter ces risques, que celles-ci soient issues du droit étatique, international ou d’autres sources normatives, telles que l’éthique.
Conférencières
Lucia Flores Echaiz, étudiante à la maîtrise en sciences juridiques, UQAM
Alexandra Parada, étudiante au doctorat en sciences juridiques, UQAM
Andréane Sabourin, étudiante au doctorat en sciences juridiques, UQAM
Président de séance
Hugo Cyr, professeur au Département de sciences juridiques, UQAM