Des élections dans un contexte de morosité économique au Mexique

No 03-11. Août 2003, 1 août 2003, Mathieu Arès, Jean Gérald Cadet

À quelques semaines suivant les élections législatives mexicaines et suite à la publication des principales statistiques économiques du second trimestre, le moment apparaît propice pour évaluer quels peuvent être les défis aux quels doit faire face le pays aux niveaux économique et politique. Ainsi, sur le plan économique, durant les deux premiers trimestres de 2003, le Mexique a continué de connaître un environnement économique pour le moins décevant. Toutefois, bien qu’encore timide, une reprise de l’activité économique s’annonce pour les troisième et quatrième trimestres de cette année et ce, d’autant plus que le ralentissement que connaisse les États-Unis – de loin le principal partenaire économique du pays – semblent également se terminer. Si ce n’est, dans un cas comme dans l’autre, que la reprise économique ne semble pas encore s’accompagner par une re-dynamisation du marché de l’emploi, au Mexique, les perspectives économiques apparaissent relativement bonnes à moyen et long terme. Toutefois, pour le président Vicente Fox et son parti, le Parti de l’Action national (PAN), les signes annonciateurs de la reprise économique sont arrivés trop tard : c’est dans un contexte de morosité économique et d’un marché de l’emploi déprimé que les électeurs mexicains se sont présentés aux urnes le 6 juillet dernier. En revanche, les questions économiques n’ont pas été les seules à retenir l’attention ces derniers mois. Sur le plan politique, depuis le début de l’année, le Mexique a connu trois moments de réchauffement : la question agricole, alors que les agriculteurs ont pressé le gouvernement de régler les problèmes du campo, a marqué les premiers mois de l’année ; par la suite, ce sont les enseignants dissidents qui ont retenu l’attention ; finalement, les élections législatives ont évidemment marqué l’actualité. Dans un second temps, nous procéderons à un bref retour sur chacune des ces questions, avec une attention plus particulière à l’élection du 6 juillet 2003 et ses conséquences. Mais, dans un premier temps, nous discuterons des conditions économiques et de la nature de la reprise qui s’annonce. (Suite dans le document joint)

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