
Les droits humains avant tout : la justice internationale contre les dictateurs : l’exemple du Tchad
Mardi 9 mai 2017, de 18h à 20h, ÉNAP (4750, avenue Henri-Julien, Montréal)
Conférence suivis d’une projetion de film de 60 minutes, visant à mettre ne lumière les démarches entreprises par nos deux conférenciers au fil des 25 années de poursuite pour faire condamner Hissène Habré dont le procès en appel verra son verdict fin avril.
Intervenant : SOULEYMANE GUENGUENG REED BRODY
Souleymane Guengueng est un militant des droits humains du Tchad, impliqué dans les démarches juridiques contre le dictateur tchadien, Hissène Habré. Il est l’un des 1 684 témoins ayant survécu au « camp des martyrs », où la police politique du régime dictatorial a perpétré, entre 1984 et 1990, des actes de torture et de mauvais traitements sur les supposés opposants au régime. Depuis 1991, Souleymane Guengueng est le vice-président fondateur de l’Association des victimes des crimes et répressions politiques au Tchad, principale plaignante au procès de l’ex dictateur. Surnommé «le chasseur de dictateurs»
Reed Brody est un avocat américain et défenseur des droits humains et des victimes des régimes dictatoriaux. Il a été conseiller juridique et porte-parole de Human Rights Watch. Depuis près de 20 ans, il travaille inlassablement aux côtés des victimes de l’ancien dictateur du Tchad, Hissène Habré, dont Souleymane Guengueng, dans leur lutte contre l’impunité. Reed Brody est également connu pour son travail dans les poursuites contre les dictateurs chilien et haitien, Augusto Pinochet et Jean-Claude «Baby Doc» Duvalier.
« Si les peuples s’approprient le droit à la justice, alors tout devient possible » – Reed Brody
« C’est la victoire de la justice sur l’impunité, c’est la victoire du peuple tchadien sur la dictature »
– Souleymane Guengueng –