Résumé À l’heure actuelle en Amérique latine, aux yeux de plusieurs auteurs et observateurs, le qualificatif populiste renvoie essentiellement aux cas du Venezuela et de la Bolivie. On évoque à ce propos, notamment, la radicalité des discours des deux présidents autour de la question de l’anti-impérialisme, un thème qui est passablement éloigné des schèmes de référence appliqués par les autres « gauches » latino-américaines qui seraient plutôt compromises dans un déplacement de leurs positionnements vers le centre du spectre politique et vers ce que l’on qualifie de « sociale démocratie créole ». L’objectif de la présente chronique est de comparer les soi-disant populismes pratiqués par Chavez et Morales, qui représentent tous deux des exceptions plutôt que la norme à l’échelle régionale.
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