Félicitations à Yetioman Toure, récipiendaire de la Bourse Doctorale Banque Scotia-IEIM et Doctorat en administration de l’ESG-UQAM
M. Toure, étudiant au doctorat en administration de l’ESG UQAM, reçoit une bourse de 3000$
Yetioman Toure, étudiant au doctorat en administration de l’ESG UQAM, a reçu la bourse de 3000 $ remise par l’Institut d’études internationales de Montréal (IEIM), dans le cadre de son programme de bourses, offertes en collaboration par la Banque Scotia et le programme de doctorat en administration de l’ESG UQAM.
La bourse visait initialement à accompagner les doctorant.e.s en administration dans la réalisation d’un séjour à l’international. Les circonstances actuelles ont fait en sorte que cette formule a dû être revue, favorisant d’autres formes d’engagement dans la recherche. Ainsi les doctorant.e.s en administration inscrit.e.s à temps plein à l’ESG UQAM ont été invité.e.s à soumettre un projet qui situe clairement leur recherche doctorale et qui soulève un ou plusieurs enjeux managériaux dans une perspective internationale.
M. Toure présentera son projet de recherche lors d’une conférence virtuelle organisée par l’IEIM le 12 novembre prochain, de 10h à 12h, intitulée Perspectives de la relève en recherche sur les enjeux internationaux.
Cette conférence fait partie de la programmation des Rendez-vous Gérin-Lajoie, qui auront lieu du 5 au 12 novembre 2020.
Résumé du projet de recherche « Analyse du renforcement de capacités des coopératives en Afrique : de la traduction à l’appropriation durable de nouvelles pratiques coopératives »
Le renforcement de capacité (RC) des organisations coopératives du Sud (Calvès, 2009) est omniprésent dans le discours des organismes de développement international (ODI). Malgré les efforts des ODI dans le RC des coopératives africaines, celles-ci ont du mal à émerger. De ce constat, je me demande si le processus apprentissage/traduction/développement des capacités dans le cas du coopératisme a quelque chose d’unique et différent. Et comment la compréhension des particularités des coopératives africaines peut aider à comprendre leur difficulté d’émergence afin de proposer des voies d’amélioration. Puisque la littérature reste assez silencieuse sur la façon dont les acteurs traduisent in situ et dans la pratique les capacités acquises ex post (Ika et Donnelly, 2019; Ouedraogo et Chrysostome, 2019), je propose de mobiliser la notion de traduction dans la perspective de faire sens (Boxenbaum 2006) pour comprendre le processus de traduction qui régit le RC des coopératives africaines et comment des acteurs locaux se les approprient durablement pour leur amélioration continue.