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La Suisse prend du retard dans le contrôle de l’éthique des entreprises

Droits humains Alors qu’à l’étranger, les pays sont de plus en plus nombreux à adopter un contrôle de la responsabilité sociale des sociétés, la Suisse tergiverse. Le peuple pourrait se prononcer dans un an.

Le Canada a annoncé le 17 janvier la création d’un poste d’ombudsman indépendant pour la responsabilité sociale des entreprises. Il aura pour mandat d’analyser les allégations de violations des droits de la personne causées par les activités d’une
entreprise canadienne à l’étranger, avec budget d’enquête et liberté d’agir, qu’il y ait eu dépôt de plainte ou non. « Si une entreprise refuse de coopérer, on pourra lui retirer certaines aides, comme l’appui consulaire ou le soutien financier d’exportation », souligne Bonnie Campbell, du département de science politique de l’Université du Québec à Montréal (Uqam). Experte reconnue en matière de responsabilité sociale des entreprises, Bonnie Campbell est spécialiste de dossiers liés à l’Afrique, et interviendra à ce titre lors du colloque sur le commerce de l’or, qui se tiendra ce mercredi à l’Université de Lausanne, soustitré « La Suisse sous pression »*. Selon elle, « les mesures volontaires des entreprises ne suffisent plus, et l’opinion publique ne s’en contente plus ». La thématique tombe à pic, alors qu’un rapport de l’ONG Human Rights Watch épingle plusieurs maisons d’horlogerie et de
joaillerie, dont les suisses Rolex et Chopard. Celles-ci ne vérifieraient pas de façon suffisamment rigoureuse leur approvisionnement en or et en diamants. La Suisse, où est traité 70% de l’or extrait dans le monde, est en tête de liste des pays pointés du doigt sur ces questions de traçabilité. Quatre des dix plus grandes raffineries d’or au monde (Valcambi, PAMP, Argor-Heraeus et Metalor) ont en effet leur siège et leurs activités en Suisse.

Voici, en pièce jointe, l’intégralité de l’article.

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