L’année 2006 a marqué un record quant aux effectifs de personnel militaire et civil engagés dans des opérations de paix de l’ONU à travers le monde, soit près de 100 000 personnes. Cet accroissement sans précédent s’explique par une série d’accords de paix, de cessez-le-feu et de cessation des hostilités conclus grâce au soutien politique et diplomatique de l’ONU. En janvier 2007, The Economist annonçait « Un monde plus sûr est possible » (« A Chance for a Safer World »), titre accompagné d’une photo de casques bleus espagnols regroupés au Liban sous une douzaine de drapeaux bleus de l’ONU. C’est dans ce contexte qu’il convient de se demander si les opérations de paix ont encore une place en politique étrangère canadienne.
C’est le sujet qu’abordera l’ambassadeur Marcoux, premier ambassadeur du Canada en Bosnie-Herzégovine de 1995 à 1999, pays où il n’y avait ni cessez-le-feu, ni consentement des parties au conflit. Pendant cette période, l’ambassadeur Marcoux a représenté le Canada auprès du Bureau du Haut Représentant et du Comité de Suivi des Accords de Paix de Dayton pour la Bosnie-Herzégovine, alors que 1 200 soldats canadiens étaient présents sur le territoire sous sa juridiction. C’est de première main qu’il a connu le travail de ces gardiens de la paix, leurs relations avec l’OTAN et les tensions inévitables face à des intérêts divergents.
The lecture will be in French. Ambassador Marcoux will be happy to answer questions in both English and French.
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