L’effondrement du Venezuela : une crise domestique et régionale

Jeudi 14 février, de 12h30 à 13h45


Université du Québec à Montréal, Pavillon N (Paul-Gérin-Lajoie), Salle N-M450

Depuis 2010, le Venezuela est en proie à d'importantes difficultés économiques, principalement dues à la chute des cours du pétrole et aux politiques économiques du gouvernement bolivarien. Dès les dernières années de la présidence d'Hugo Chávez, mais surtout durant le mandat de Nicolás Maduro, cette crise économique s'est transformée en crise politique, sociale, humanitaire et migratoire.

Aujourd'hui, la légitimité du gouvernement de Nicolás Maduro est remise en question, non seulement par une partie de sa population, mais aussi par certains gouvernements étrangers. Le Groupe de Lima, une organisation multilatérale dont fait partie le Canada, a condamné la violation des droits humains et les dérives autoritaires du gouvernement bolivarien du Venezuela, et les États-Unis ont imposé de lourdes sanctions économiques au président Maduro, ainsi qu'aux membres de son gouvernement, donnant une dimension géopolitique à la crise. Cependant, ces positions ne font pas l’unanimité, ni en Amérique latine, ni ailleurs dans le monde.

Organisée par la Chaire Raoul-Dandurand, en collaboration avec le Réseau d'études latino-américaines de Montréal, l’Équipe de recherche sur l’inclusion et la gouvernance en Amérique latine et le Centre d'études et de recherches internationales de l'Université de Montréal, cette conférence abordera la crise au Venezuela sous l'angle des dynamiques internes, de la situation régionale, du rôle des États-Unis et de la politique étrangère canadienne vis-à-vis cette crise majeure.

Conférenciers:

Julián Durazo-Herrmann, professeur au département de science politique de l'Université du Québec à Montréal.

Julien Tourreille, chercheur en résidence à l'Observatoire sur les États-Unis de la Chaire Raoul-Dandurand.

Justin Massie, professeur au département de science politique de l'Université du Québec à Montréal.

Animatrice:

Nora Nagels, professeure au département de science politique de l'Université du Québec à Montréal.

Entrée libre