Portrait de l'IEIM

L’IEIM vous présente Karine Pontbriand, chercheure au Groupe de recherche en cyberdiplomatie et cybersécurité (GCC)

Mme Pontbriand est également étudiante au doctorat à l’Université de New South Wales à Canberra

Pour débuter l’année 2019, Karine Pontbriand, chercheure au sein du Groupe de recherche en cyberdiplomatie et cybersécurité (GCC), co-organise avec l’Institut d’études internationales de Montréal (IEIM) une conférence sur la coopération entre les États-Unis et le Canada en matière de cybersécurité, qui se tiendra le 22 janvier 2019. Cet événement est l’occasion de dresser le portrait de cette chercheure.

« Je retrouvre dans la recherche le temps de creuser les sujets qui m’intéressent . »
Karine Pontbriand, chercheure
Groupe de recherche en cyberdiplomatie et cybersécurité (GCC)

Karine Pontbriand a un parcours aussi complémentaire qu’atypique. Elle possède un diplôme d’études collégiales en journalisme du CEGEP de Jonquière, dans le programme en Arts et technologie des médias. Intéressée par les sujets de géopolitique, elle est entrée à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) au Baccalauréat en relations internationales et droit international (BRIDI) pour compléter son cursus journalistique. Curieuse de nature, cette étudiante polyvalente a financé ses études comme journaliste télévision chez TVA et chez Québécor Média.

À la fin de son baccalauréat, elle continue à travailler comme journaliste à temps plein pour TVA, mais elle se rend compte très vite qu’elle désire retourner aux études. Elle est alors acceptée à la Maîtrise en communication internationale et interculturelle de l’UQAM, où elle fait des recherches sous la supervision de Claude-Yves Charron, professeur de communication internationale, ancien diplomate canadien et directeur de l’IEIM (2015-2017). À la question de savoir si elle a apprécié cette maîtrise, elle nous indique qu’elle l’a très vite adorée. C’est d’ailleurs cette expérience qui la poussera à poursuivre la recherche par la suite. Forte d’une expérience professionnelle riche et d’une grande curiosité, elle explique qu’elle retrouve dans la recherche ce qu’elle aimait dans le journalisme, mais qui se perd depuis quelques années. En effet, Karine déplore que les journalistes n’aient plus le temps de creuser les sujets qu’ils traitent, alors que tout l’objet de la recherche est d’informer les citoyens.

Très vite dans ses études, elle s’intéresse à la cybersécurité. Son mémoire de maîtrise traite, en ce sens, de la construction du discours des administrations Obama et Xi entourant la cyberattaque contre l’Office of Personnel Management des États-Unis. Cette cyberattaque perpétrée en 2015 fut l’une des plus importante que le gouvernement américain ait connue, dans la mesure où les données personnelles de 21,5 millions d’employés fédéraux américains avaient été dérobées.

À la fin de sa maîtrise, Karine Pontbriand est embauchée à Affaires mondiales Canada dans le Laboratoire de l’inclusion numérique – période durant laquelle elle étudie sur l’impact des technologies numériques sur les droits de la personne. Dans un de ses dossiers, elle traitera de la prévention de la violence contre les femmes et des populations vulnérables par l’utilisation des technologies numériques.

Six mois après avoir commencé à travailler chez Affaires mondiales Canada, elle part vivre en Australie. Elle a en effet été admise dans un programme de doctorat à l’Université de New South Wales à Canberra, où elle mène des recherches doctorales sur l’implication de l’intrication de la relation Chine-États-Unis au sein du cyberespace. Karine se trouve chanceuse d’avoir été admise dans ce programme qui est multidisciplinaire et unique au monde, d’autant plus qu’elle considère son directeur de thèse, Greg Austin, comme une sommité dans ce domaine.

À la question « Qui est la personne qui l’a le plus marquée dans la recherche », elle répond sans hésitation, Claude-Yves Charron. Elle communique souvent avec celui qu’elle considère comme son ‘sensei’, et précise qu’il est très généreux de son temps. C’est ce professeur qui l’a poussée à aller plus loin, qui l’a motivée et lui a ouvert de nombreuses portes dans la recherche.

Finalement, Karine Pontbriand est ouverte aux opportunités qui se présenteront après la thèse: qu’il s’agisse d’un poste de professeure, d’un poste dans la recherche ou au gouvernement canadien, cette chercheure curieuse et dynamique fait confiance à l’avenir.

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À l’occasion de la rentrée universitaire 2023-2024, le président de l’Institut d’études internationales de Montréal (IEIM) s’est prononcé sur la situation géopolitique mondiale.

« L’ordre mondial, tel que l’on l’a connu depuis la fin de la guerre froide, est complètement bousculé avec des rivalités exacerbées entre les grandes puissances et des impérialismes démesurés. »

– Bernard Derome

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