La Société québécoise de science politique (SQSP) lance un appel à communications en vue de son congrès annuel qui se tiendra à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) les 19 et 20 mai 2011. Le congrès de la SQSP s’est forgé une réputation enviable et attire chaque année de plus en plus de conférencières et conférenciers du Québec, du Canada et de partout dans la francophonie, particulièrement de la France, de la Belgique et de la Suisse.
Cet appel couvre tous les profils de la science politique : internationale, comparée, québécoise, canadienne, administration publique, communication politique, théorie et pensée politique. Les propositions peuvent porter sur des communications individuelles, des panels (comprenant trois ou quatre
communications) ou des ateliers (suite de panels sur le même thème).
En 2011, la Société invite tout particulièrement les communications portant sur le thème suivant :
"Penser, publier et enseigner la science politique en français"
La science politique est, à l’instar des autres disciplines scientifiques, largement dominée par la langue anglaise. Cette affirmation soulève de nombreuses questions. Ainsi, par exemple, en quoi les activités professionnelles des politologues francophones sont-elles affectées par cette différence linguistique, que ce soit sur le plan de la recherche ou de l’enseignement ? En quoi la science politique pratiquée par les chercheurs francophones est-elle différente de celle de leurs collègues anglophones ? Le fait d’œuvrer dans une autre langue que l’anglais permet-il d’apporter une contribution originale ou la science politique francophone tend-elle à reproduire, dans sa langue, ce qui se fait en anglais ? Les chercheurs francophones sont-ils réellement désavantagés lorsqu’ils publient dans leur langue maternelle et, s’il y a lieu, quelles sont les conséquences professionnelles et scientifiques de ce désavantage ? Quels sont les arguments scientifiques, politiques ou culturels qui justifient le maintien d’un effort de recherche dans une langue autre que l’anglais et quelle est leur valeur ? L’expérience des francophones se compare-t- elle avec celle des chercheurs issus des autres communautés non anglophones (hispanophone, germanophone, etc.) ? Quelles sont les conséquences de ce statut de langue minoritaire sur l’enseignement ? C’est à ces thèmes de réflexion que sont conviés les participants au Congrès 2011 de la SQSP.
La date limite pour envoyer les propositions d’ateliers et de panels est le 1er octobre 2010, quant aux propositions de communications, la date limite est le
12 novembre 2010.
La proposition doit inclure :
• le nom du ou des auteurs et leurs affiliations.
• dans le cas d’une proposition d’atelier, le nom de la personne qui sera responsable de l’atelier. Une proposition non canadienne devra s’affilier un co- organisateur canadien.
• le titre et une description d’au plus 200 mots.
Prière de faire parvenir vos propositions d’ateliers, de panels et de communications à :
Frédéric Lalande, coordonnateur de la SQSP
Courriel : sqsp@er.uqam.ca
Comité organisateur :
Stéphane Roussel, président, Société québécoise de science politique
Frédéric Lalande, coordonnateur, Société québécoise de science politique