•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Début du contenu

Un 30e anniversaire de la Russie souveraine sous tension

Des soldats de la Garde nationale russe patrouillent le long de la Place Rouge à Moscou.
Des soldats de la garde nationale russe patrouillent le long de la place Rouge à Moscou.PHOTO : AFP / Getty Images / DIMITAR DILKOFF
Publié le 8 juin 2020

Il y a 30 ans cette semaine, le 12 juin 1990, le Parlement russe démocratiquement élu proclamait l'indépendance de la Russie vis-à-vis de l'Union soviétique. Stéphan Bureau dresse un état de la situation russe avec Tamara Alteresco, correspondante pour Radio-Canada à Moscou (présentement à Montréal), Vladimir Kara-Murza, homme politique de l'opposition russe et président de la Fondation Boris Nemtsov pour la liberté, et Jacques Lévesque, professeur émérite au département de sciences politiques à l'UQAM et spécialiste de la Russie.

« La Russie qu’on a aujourd’hui s’est, malgré tout, remise, a récupéré son statut à l’échelle internationale, a fait énormément de progrès géopolitiques et a un leader qui a vraiment mis le nationalisme au premier plan de la vie russe. Il y a une fierté qui n’était plus là il y a 30 ans, mais en matière de célébrations, de souvenirs, les Russes ne sont pas du tout là aujourd’hui », affirme Tamara Alteresco.

« Ça fait 20 ans que Vladimir Poutine a transformé la Russie, d’une démocratie imparfaite, comme c'était avant, vers un régime autoritaire parfait, qu'il y a maintenant », déclare Vladimir Kara-Murza.

Vladimir Poutine est assis et regarde devant lui, avec un drapeau russe en arrière-plan.

Le président russe Vladimir Poutine.

Reuters / Agence Sputnik

Les relations complexes actuelles avec les États-Unis ont amené la Russie et la Chine à tisser des liens de plus en plus serrés. Les sanctions économiques américaines envers la Russie ont augmenté depuis la présidence Trump, rappelle Jacques Lévesque. « Pour les Russes en ce moment, Trump est un beau parleur, mais un mauvais faiseur », dit-il.

Recommandé pour vous

Consultez notre Politique de confidentialité. (Nouvelle fenêtre)
Ces contenus pourraient vous intéresser