Rapport d’activités 2022-2023 de l’OCCAH

10 octobre 2023

Mot d’introduction

L’année 2022-2023 a été marquante pour l’OCCAH, notamment grâce aux financements clé du Ministère des Relations internationales et de la Francophonie (MRIF), du Fonds de recherche du Québec – Société et Culture (FRQSC) et du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH). Ce soutien a été crucial dans notre réponse à des crises majeures telles que la migration au Chemin Roxham et le conflit en Ukraine. Nos partenariats stratégiques ont pris de l’ampleur cette année. Nous avons consolidé notre collaboration avec le Blogue Un Seul Monde, soutenu par l’AQOCI, et développé des liens forts avec la Fondation de la Croix Rouge française et la revue Alternatives Humanitaires. L’OCCAH est également membre du CIRRIQC. Ces alliances contribuent à renforcer notre veille et notre action dans des contextes humanitaires complexes.

Après avoir dépassé les défis de la crise sanitaire, nous avons continué à réfléchir aux enseignements à tirer. Notre colloque à l’ACFAS en 2022, qui a suivi celui de 2021, a été un grand succès. Il a compté sur la participation de personnalités telles que des représentants de la Croix Rouge Canadienne et du cabinet du Premier Ministre Legault, abordant les enjeux de santé organisationnelle (post) pandémique. Par ailleurs, notre engagement sur la crise migratoire du Chemin Roxham a été particulièrement actif. J’ai notamment piloté un projet de recherche qui a permis de documenter cette crise à partir de l’Amérique centrale et de mobiliser des acteurs importants tant diplomatiques qu’humanitaires, générant un impact significatif dans les médias et dans une conférence à Paris. En matière de gestion des risques, nous avons renforcé nos activités éducatives en partenariat avec l’Institut de la Diplomatie du Québec, plusieurs ONG et agences gouvernementales. Deux formations spécifiques ont été dispensées dans le cadre de l’Institut de la diplomatie avec le ministère des Relations internationales et de la Francophonie, soulignant notre rôle dans le développement des futurs standards en matière de sécurité. Nous sommes d’ailleurs en cours de développement d’un projet pour documenter notre processus afin de valoriser notre savoir-faire.

L’équipe de l’OCCAH s’est également enrichie de nouveaux membres issus de diverses disciplines. Ces ajouts ont été essentiels pour atteindre nos objectifs de diffusion de connaissance auprès du public et de collaboration avec le milieu académique, institutionnel et les ONG. Plusieurs conférences et recommandations politiques ont été réalisées, notamment sur le programme d’aide canadien, l’apartheid vaccinal, les défis migratoires, la justice climatique et l’éducation des réfugiés ukrainiens. Les conférences à caractère académique, appelées « midis humanitaires » ont également permis le rayonnement de la relève en recherche.

Si la programmation de l’OCCAH prend de l’ampleur depuis les dernières années, c’est grâce aux subventions de nos partenaires, qui permettent la coordination et la synergie entre les membres, ainsi qu’un soutien significatif à la recherche doctorale. Nous sommes d’ailleurs très fiers que Marie Claude Savard, Diane Alalouf Hall et Catherine Viens aient obtenus leur PhD cette année. C’est également grâce à l’intérêt et à l’engagement de notre grande communauté d’étudiant.e.s, de chercheur.e.s et de praticien.ne.s. Nous sommes bien plus qu’un centre de recherche ; nous sommes une communauté multidisciplinaire unie par la volonté de contribuer au renforcement de la solidarité internationale.

Ce rapport n’est pas seulement un bilan de nos activités, mais également une expression de notre reconnaissance envers nos partenaires et la communauté de l’OCCAH.

En mon nom et au nom de toute l’équipe de l’OCCAH, merci.
François Audet, Directeur de l’OCCAH

Pour lire le rapport 

Partenaires

Banque ScotiaMinistère des Relations internationales et de la Francophonie | Québec Faculté de science politique et de droit | UQAM

Institut d’études internationales de Montréal (IEIM)

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— Bernard Derome, Président

Créé en 2002, l’Institut d’études internationales de Montréal (IEIM) est un pôle d’excellence bien ancré dans la communauté montréalaise. Les activités de l’IEIM et de ses constituantes mobilisent tant le milieu académique, les représentants gouvernementaux, le corps diplomatique que les citoyens intéressés par les enjeux internationaux. Par son réseau de partenaires privés, publics et institutionnels, l’Institut participe ainsi au développement de la « diplomatie du savoir » et contribue au choix de politiques publiques aux plans municipal, national et international.

Ma collaboration avec l’IEIM s’inscrit directement dans le souci que j’ai toujours eu de livrer au public une information pertinente et de haute qualité. Elle s’inscrit également au regard de la richesse des travaux de ses membres et de son réel engagement à diffuser, auprès de la population, des connaissances susceptibles de l’aider à mieux comprendre les grands enjeux internationaux d’aujourd’hui. Par mon engagement direct dans ses activités publiques depuis 2010, j’espère contribuer à son essor, et je suis fier de m’associer à une équipe aussi dynamique et impliquée que celle de l’Institut.

Bernard Derome

« L’ordre mondial, tel que l’on l’a connu depuis la fin de la guerre froide, est complètement bousculé avec des rivalités exacerbées entre les grandes puissances et des impérialismes démesurés. »

– Bernard Derome

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