Que fait le temps ? Tentons de formuler une bribe de réponse en nous intéressant à la notion d’impact des activités extractives…

Jeudi 26 Janvier 2017, 12h30, A-1715 (UQAM)

Enregistrement audio

Que fait le temps?
Tentons de formuler une bribe de réponse en nous intéressant à la notion d’impact des activités extractives…

Conférence de Nicolas Merveille, Docteur en Anthropologie Sociale et Ethnologie et professeur régulier au Département de stratégie, responsabilité sociale et environnementale (UQAM).

DATE: Jeudi 26 Janvier 2017 de 12h30 à 14h00
LIEU: A-1715

Que se cache-t-il derrière la notion d’impact ? La détermination et le prévisible.
Or, c’est justement ce qui pose problème. A partir de matériaux d’enquête sur les dynamiques sociales reconfigurées, en grande partie, par des activités minières au Pérou, Nicolas Merveille propose d’abandonner la représentation des incidences des activités extractives basée sur l’impact au profit d’une approche par contagion qui permet d’insister sur la notion d’interdépendance, de probabilité et d’incertitude. Utilisant les apports d’Henri Bergson sur les phénomènes temporels et Henri Focillon sur la Forme, il rend au temps son pouvoir de création et il nous propose son concept de boucle d’inviabilité pour tenter d’approcher les scénarios qui se jouent aux différentes échelles des territoires.

Avec les commentaires de Marie-Luc Arpin, doctorante en Administration à l’École des sciences de la gestion de l’UQAM.

Biographies
Nicolas Merveille est Docteur en Anthropologie Sociale et Ethnologie de l’EHESS (Paris) sous la direction de Philippe DESCOLA. Il est titulaire d’un master spécialisé en Ingénierie et Gestion de l’Environnement de l’École Nationale Supérieure des Mines de Paris. Depuis 2011, il a contribué à la création puis au développement de la Direction de Recherche et Incidence de l’Université Jésuite du Pérou. Il a également piloté la refonte de l’enseignement des sciences au niveau de l’école primaire du Pérou (20 000 écoles) de 2012-2015. Ses travaux de recherche portent sur les dynamiques d’interaction entre les termes suivants : Nature-Temps-Mesure.

Diplômée de l’université McGill en génie mécanique et détentrice d’une maîtrise en développement durable appliquée de l’UQAC, Marie-Luc Arpin a évolué au sein du milieu de l’ingénierie pendant quatre années (en tant que consultante, analyste de cycle de vie, et enseignante) avant d’entreprendre sa thèse de doctorat sous la direction de Jean à l’École des sciences de la gestion de l’UQAM. Dans le cadre de sa recherche, elle s’intéresse à la transformation du double rapport de l’ingénieur (surtout nord-américain) à la société et à l’entreprise. Elle espère ainsi comprendre l’invisibilité sociale actuelle de ce personnage, sur le fond prégnant d’une « ère de l’information » qui parait pourtant construire sa centralité. Le projet de Marie-Luc s’inscrit par ailleurs dans le programme de recherche du Centre international de référence sur le cycle de vie des produits, procédés et services (CIRAIG) de Polytechnique Montréal, et est soutenu par le programme de Bourses d’études supérieures du Canada Vanier.

Partenaires

Banque ScotiaMinistère des Relations internationales et de la Francophonie | Québec Faculté de science politique et de droit | UQAM

Institut d’études internationales de Montréal (IEIM)

Adresse civique

Institut d’études internationales de Montréal
Université du Québec à Montréal
400, rue Sainte-Catherine Est
Bureau A-1540, Pavillon Hubert-Aquin
Montréal (Québec) H2L 3C5

* Voir le plan du campus

Téléphone 514 987-3667
Courriel ieim@uqam.ca
UQAM www.uqam.ca

Un institut montréalais tourné vers le monde, depuis 20 ans!

— Bernard Derome, Président

Créé en 2002, l’Institut d’études internationales de Montréal (IEIM) est un pôle d’excellence bien ancré dans la communauté montréalaise. Les activités de l’IEIM et de ses constituantes mobilisent tant le milieu académique, les représentants gouvernementaux, le corps diplomatique que les citoyens intéressés par les enjeux internationaux. Par son réseau de partenaires privés, publics et institutionnels, l’Institut participe ainsi au développement de la « diplomatie du savoir » et contribue au choix de politiques publiques aux plans municipal, national et international.

Ma collaboration avec l’IEIM s’inscrit directement dans le souci que j’ai toujours eu de livrer au public une information pertinente et de haute qualité. Elle s’inscrit également au regard de la richesse des travaux de ses membres et de son réel engagement à diffuser, auprès de la population, des connaissances susceptibles de l’aider à mieux comprendre les grands enjeux internationaux d’aujourd’hui. Par mon engagement direct dans ses activités publiques depuis 2010, j’espère contribuer à son essor, et je suis fier de m’associer à une équipe aussi dynamique et impliquée que celle de l’Institut.

Bernard Derome

Inscrivez-vous au Bulletin hebdomadaire!


Contribuez à l’essor et à la mission de l’Institut !