Quatrième table ronde sur les grandes fractures : Les fractures écologiques
Le productivisme et ses enjeux commerciaux sont d’une ampleur telle qu’ils dominent toute considération prudente de l’habitat et des ressources naturelles et génétiques.
La détérioration de l’environnement, la surconsommation des sociétés nanties, les manipulations génétiques et la sécurité alimentaire nous touchent personnellement au niveau de notre santé, de notre alimentation et de notre mode de vie. Ces pratiques créent des fractures écologiques entre les individus et les industriels mais aussi entre les États.
Dans quelle mesure les efforts de protection de l’environnement et de protection du consommateur, dans leurs aspects globaux et locaux, illustrent-ils ou stimulent-ils l’émergence de nouvelles fractures et une recomposition du système international ? Inversement, dans quelle mesure le processus de mondialisation est-il un facteur de coopération ou de rivalité dans le domaine de la protection de l’environnement, comme dans celui de la consommation, et facilite-t-il ou complique-t-il la résolution des problèmes de qualité de vie ?
Composition :
–Présidence : Louis-Gilles Francoeur (Le Devoir)
–Thierry Bourgoignie (Département des sciences juridiques)
–Corinne Gendron (Chaire de responsabilité sociale et de développement durable)
–Sylvie Paquerot (Centre d’études et de recherches internationales de l’Université de Montréal)
–Louise Vandelac (Centre de recherche interdisciplinaire sur la biologie, la santé, la société et l’environnement)
Le 31 mars 2005, de 19h à 21h
Local DS-R510 (320, Ste-Catherine est), UQAM
L’Entrée est libre.