Peut-on réécrire l’Histoire ? Réflexions sociopolitiques autour de la littérature des femmes africaines et antillaises
Ce document a été rédigé par Paola Ouédraogo, candidate au doctorat en études littéraires à l’UQAM et lauréate d’une Bourse Banque Scotia-IEIM 2021, 6 septembre 2021, Paola Ouédraogo
Dans le cadre de la série Regards de l’IEIM, nous avons le plaisir de vous proposer le texte « Peut-on réécrire l’Histoire ? Réflexions sociopolitiques autour de la littérature des femmes africaines et antillaises ».
Le texte invite notamment à élargir la réflexion sur la manière dont la littérature, parallèlement aux sciences sociales, peut nous aider à appréhender le phénomène de mise sous silence de l’apport des femmes noires dans les événements historiques.
Extraits :
Le cas de Kamala Harris, qui constitue l’exception plus que la norme, nous invite à tourner notre regard vers ces autres femmes noires, racisées, qui ont à leur manière participé à l’Histoire mondiale, sans pour autant y entrer.
L’invisibilisation quasi-systématique des femmes noires et de leur apport historique pose un problème d’ordre social, politique et épistémologique. Et, sans surprise, les femmes reprennent à leur compte cette mission, à la fois pour inscrire leur place minorée dans les événements historiques majeurs ayant façonné le continent comme ses diasporas, et pour penser ces héritages historiques en contexte contemporain.
Cette littérature des femmes nous invite plus largement à penser la mise en relation violente des espaces anciennement colonisés (Afrique, Antilles, Asie, etc.) et les conséquences de celles-ci en contexte de mondialité.
Découvrez le texte complet en pièce jointe.
Autrice
Paola Ouédraogo est candidate au doctorat en études littéraires à l’UQAM, qu’elle effectue sous la direction d’Isaac Bazié du Laboratoire des Afriques innovantes (LAFI). Elle est également récipiendaire d’une Bourse d’excellence Banque Scotia-IEIM 2021. Consultez son portrait publié en avril 2021 sur le site de l’IEIM.