L’IEIM vous présente Marie Nathalie LeBlanc, titulaire de la Chaire de recherche sur l’islam contemporain en Afrique de l’Ouest (Chaire ICAO)
Mme LeBlanc est professeure au Département de sociologie de l’UQAM, 9 juin 2019, Marie Nathalie LeBlanc
En 2019, l’Institut d’études internationales de Montréal (IEIM) a accueilli parmi ses unités de recherche un nouveau membre : la Chaire de recherche sur l’islam contemporain en Afrique de l’Ouest (Chaire ICAO). C’est l’occasion de revenir sur la carrière de Marie Nathalie LeBlanc, titulaire de cette chaire.
« Jeune, j’étais familière avec la recherche, et il m’a paru naturel d’en faire »
Marie Nathalie LeBlanc, professeure,
Département de sociologie de l’UQAM
Diplômée au premier cycle en science politique avec une concentration en philosophie de l’Université McGill, c’est après beaucoup d’hésitations sur le choix de sa discipline que Marie Nathalie LeBlanc a finalement décidé de faire une maitrise en anthropologie à l’Université de Montréal. Pendant ce programme, elle a écrit un mémoire de recherche sous la supervision de Deirdre Meintel, sur les négociations de transmission identitaire au sein des couples mixtes juifs sépharades et canadiens francophones.
Elle a ensuite complété son parcours avec un doctorat en anthropologie à l’University College de Londres. Elle souhaitait poursuivre ses recherches sur la diversité, mais en se concentrant désormais sur les pays du sud. C’est la raison pour laquelle elle s’est intéressée à l’Afrique, et plus particulièrement, sur l’islam en Afrique de l’Ouest, sujet de sa thèse. Avant même de finir son doctorat, elle était embauchée comme professeure à l’Université Concordia à Montréal et a ensuite obtenu un poste de professeure au Département de sociologie de l’UQAM, qu’elle occupe maintenant depuis plusieurs années.
Marie Nathalie LeBlanc a baigné dans le monde académique depuis toute petite, son père étant un universitaire. Elle était familière avec cet univers, et il lui a paru tout naturel de faire de la recherche. C’est une passion qu’elle a particulièrement développée quand elle a fait ses enquêtes terrain en Afrique et cela lui a confirmé qu’elle voulait être professeure.
Elle est très heureuse d’avoir rencontré son mentor, Mme Deirdre Meintel, professeure en anthropologie à l’Université de Montréal, qui est, depuis, devenue une amie. Mme LeBlanc estime avoir été très inspirée par elle, comme professeure et comme femme.
On a demandé à Marie Nathalie LeBlanc les conseils qu’elle donnerait à des étudiant.e.s se destinant à la recherche. Elle répond d’emblée : 1. Travailler sur un sujet que l’on aime, c’est-à-dire ne surtout pas accepter un sujet proposé par un professeur, surtout au doctorat; 2. Profiter autant que possible car le doctorat est une période privilégiée; 3. Essayer, dans la mesure du possible, de s’intégrer à des équipes ou unités de recherche, qui permettent d’apprendre à faire de la recherche et à obtenir des financements.
Très occupée et active en recherche, Marie Nathalie se réjouit de la création de sa nouvelle Chaire. L’un de ses projets de recherche actuel porte sur la cartographie des lieux d’enseignement islamique en Afrique de l’Ouest et les réseaux d’enseignements. Également, elle travaille depuis plusieurs années sur la guérison et les savoirs spirituels en Afrique. Enfin, en lien avec un séminaire qu’elle a dispensé en collaboration avec Fabienne Samson, co-directrice de l’Institut des mondes africains à Paris, elle pense à constituer une programmation et une unité de recherche sur les dialogues entre le Maghreb et l’Afrique de l’Ouest.
Pour en savoir plus sur la Chaire de recherche sur l’islam contemporain en Afrique de l’Ouest : https://chaireicao.uqam.ca/
Procurez-vous le dernier ouvrage de Marie Nathalie LeBlanc : https://www.plutobooks.com/9780745336732/faith-and-charity/