Cycle de conférences Chaire UNESCO-Philo UQAM et Chaire ACME-LAVAL

L’hégémonie de la science face au retour des savoirs alternatifs ?

Mardi 23 novembre 2021, 14h, en ligne

Cycle de conférences 2021-2022 SCIENCE, LIBERTÉ ET JUSTICE La pandémie de Covid-19 a ramené à l’avant-plan de manière multiforme et spectaculaire les rapports complexes – économiques, politiques, éthiques, éducatifs – que la société moderne entretient avec la science. Ces rapports ont depuis toujours fait l’objet d’une réflexion approfondie de la part de la philosophie et des sciences humaines. Après avoir considéré l’an dernier divers enjeux politiques et sociaux posés par la pandémie, notre cycle de conférence de l’année 2021-2022 entend prolonger et étendre la réflexion en cherchant à comprendre de façon plus générale les attentes mais aussi les méfiances, les débats et les contestations que la science suscite aujourd’hui et continuera sans doute de susciter. L’horizon du questionnement est aussi immense que son urgence est incontestable. Les huit conférences proposées tâcheront aussi bien de témoigner d’axes généraux de la réflexion contemporaine à cet égard que de les concrétiser par des analyses ciblées, sans jamais perdre de vue les possibilités et les défis que la science crée pour la démocratie et la justice. Pour participer: Zoom: https://uqam.zoom.us/j/84987898232?pwd=eDdXb3ZNTkNzMW9SQUZDUmljOGFXUT09 ID réunion: 849 8789 8232 Mot de passe: 622291 Facebook: https://www.facebook.com/events/613542416676812/?ref=newsfeed Séance du 23 novembre 2021 ÉLISABETH KAINE, titulaire de la Chaire Unesco (UQAC) en Transmission culturelle chez les Premiers Peuples comme dynamique de mieux-être et d’empowerment « L’hégémonie de la science face au retour des savoirs alternatifs ? » avec une capsule vidéo de Jacques Kurtness et Jean-Philippe Warren, Les sociétés à tradition orale. Des relations de confiance plutôt que de méfiance (dir. du projet, Élisabeth Kaine) Résumé Je présenterai des expériences que j’ai menées, soit à titre de professeure, de chercheure ou de muséographe, pour tenter de mettre en valeur les savoirs autochtones dans un monde qui les a outrageusement rejetés. De multiples obstacles ralentissent l’atteinte de la reconnaissance de ces savoirs dit « alternatifs », savoirs pourtant centraux du point de vue autochtone. Devant cette résistance à la perméabilité des univers de connaissances, plusieurs organisations et leaders autochtones pensent à se replier plutôt que de continuellement avoir à se battre pour changer des structures encore coloniales. ÉLISABETH KAINE, de la nation wendate, est professeure en art et design à l’Université du Québec à Chicoutimi. Elle est spécialiste du développement de méthodologies collaboratives pour l’autoreprésentation des autochtones. Elle a fondé La Boîte Rouge VIF et Design et Culture matérielle, respectivement organisme à but non lucratif et projet de recherche qui, par la co-création avec les Premières Nations et les Inuit, se consacrent à la production de nombreux outils de transmission culturelle et à l’étude de leurs impacts. Depuis 2003, elle a dirigé de nombreuses équipes de recherche dont deux projets d’alliance de recherche universités – communautés (ARUC CRSH) intitulés La création et la concertation comme leviers de développement des individus et des communautés autochtones. En 2017, elle a fondé la chaire UNESCO La transmission culturelle chez les Premiers peuples comme dynamique de mieux-être et d’empowerment. Elle fut scénariste de l’exposition permanente Voix autochtones d’aujourd’hui : Savoirs, traumas, résiliences du Musée McCord inaugurée en septembre 2021. En 2014, elle fut récipiendaire du Prix du Gouverneur général du Canada en muséologie pour l’exposition C’est notre histoire, les Premières Nations et les Inuit au XXIe siècle conçue avec les 11 nations autochtones du Québec, une approche jugée révolutionnaire par le jury. Elle fut nommée au Cercle d’excellence de l’Université du Québec en 2015. Elle a dirigé la publication de plusieurs ouvrages dont : Métissages (2001), Passages migratoires (2010), Le petit guide de la grande concertation : Création et transmission culturelle par et avec les communautés (2016) et Voix, Visages, Paysages : Les Premières Nations et le XXIe siècle (2016). Coordinatrice : Ida Giugnatico (giugnatico.ida@uqam.ca)

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Un institut montréalais tourné vers le monde, depuis 20 ans!

— Bernard Derome, Président

Créé en 2002, l’Institut d’études internationales de Montréal (IEIM) est un pôle d’excellence bien ancré dans la communauté montréalaise. Les activités de l’IEIM et de ses constituantes mobilisent tant le milieu académique, les représentants gouvernementaux, le corps diplomatique que les citoyens intéressés par les enjeux internationaux. Par son réseau de partenaires privés, publics et institutionnels, l’Institut participe ainsi au développement de la « diplomatie du savoir » et contribue au choix de politiques publiques aux plans municipal, national et international.

Ma collaboration avec l’IEIM s’inscrit directement dans le souci que j’ai toujours eu de livrer au public une information pertinente et de haute qualité. Elle s’inscrit également au regard de la richesse des travaux de ses membres et de son réel engagement à diffuser, auprès de la population, des connaissances susceptibles de l’aider à mieux comprendre les grands enjeux internationaux d’aujourd’hui. Par mon engagement direct dans ses activités publiques depuis 2010, j’espère contribuer à son essor, et je suis fier de m’associer à une équipe aussi dynamique et impliquée que celle de l’Institut.

Bernard Derome

« L’ordre mondial, tel que l’on l’a connu depuis la fin de la guerre froide, est complètement bousculé avec des rivalités exacerbées entre les grandes puissances et des impérialismes démesurés. »

– Bernard Derome

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