Le point de vue des experts

L’État dans les Afriques : état des lieux

Date limite de soumission de propositions : 28 mai 2022

Calendrier – Date limite de réception des propositions : 28 mai 2022 – Date limite de réception des manuscrits : 14 juillet 2022 – Date de publication (chez L’Harmattan) : Décembre 2022 Soumettre une proposition d’article Les propositions (d’une longueur de 150 mots) et les textes doivent être envoyés en format Word à l’adresse suivante : mballa@ualberta.ca Mise en contexte Il héberge plus d’un milliard (1,3 milliard) d’habitants (17% de la population mondiale. Il est en voie de représenter plus de la moitié de la croissance démographique dans le monde, d’ici à 2050. Sa subsaharienne doit doubler d’ici à 2050, d’après les chiffres de l’ONU. Une institution pancontinentale (l’Union africaine) y fédère 55 membres. Il a plus grande zone de libre-échange au monde, la ZLECAF. Peut-on en déduire que l’Afrique est bien partie ? Le bilan accablant que René Dumont (1962) dressa jadis à tout le moins en ce qui est de l’Afrique noire est-il à classer dans le musée de la désuétude ? Pour bien d’observateurs, aujourd’hui l’Afrique semble rompre avec le passé. Que reste-t-il du « siècle de l’Afrique » qu’appelait de tous ses vœux Nelson Mandela ? Ce dernier déclarait un jour, en effet : « Nous arrivons au siècle de l’Afrique, un siècle où l’Afrique aura sa place parmi les nations du monde. » (BBC, 2015). C’était sans compter avec la COVID – 19, une pandémie qui a fait son irruption dans les agendas des politiques publiques dans le monde et monopolisé quasiment l’actualité dans tous les médias. Le continent africain pourrait durablement subir les impacts immédiats et différés de cette crise socio sanitaire. On s’attend à ce que le monde d’avant et celui d’après COVID-19 ne soient pas pareilles, encore moins les Afriques d’avant et celles d’après COVID – 19. Malgré la relativité des statistiques, la pandémie révèle au grand jour – et de manière directe – les failles tant de nos dispositifs socio sanitaires, de nos systèmes de gouvernance (aux niveaux national, régional et mondial), que du multilatéralisme et de son fonctionnement. Comment se hisse l’intégration continentale, dans ce contexte d’adversité ? Quelle est la nature des partenariats internationaux mobilisés ? Quelles sont les opportunités offertes par la COVID 19 en termes d’innovation technologique ? Qu’attendre de « l’intelligentsia » et des entreprises africaines ? L’Afrique a-t-elle ou est-elle capable de tracer sa propre voie face à cette pandémie ? Autant de questions qui évoquent les nombreux défis auxquels s’ajoutent la crise sanitaire et auxquels les Afriques doivent faire face. Ils vont de l’accès difficile aux services publics jusqu’à la menace voire le risque terroriste en passant par la prolifération des conflits internes, toutes choses qui pèsent sur la stabilité du continent et complexifient la gouvernance de ses affaires. Ces défis se conjuguent avec une conjoncture internationale, un ordre mondial et des rapports de forces défavorables au continent. En même temps, de nouveaux débats s’ajoutent aux débats récurrents, relatifs, entre autres, à la zone Franc et au devenir de l’ECO, à la libéralisation des économies et du commerce intra- africain, aux investissements étrangers, à la stabilité de la région, au momentum de mise en œuvre de l’Agenda 2063. C’est pour répondre à ce contexte que le Groupe de recherche sur les Afriques (GRAAL) du Campus Saint-Jean (Université de l’Alberta) et le Centre d’analyse et de prospective sur les Afriques (Cap-Afriques), un observatoire partenaire du Centre d’études sur l’intégration et la mondialisation (CEIM) de l’Université du Québec à Montréal, appellent les contributions des chercheurs et experts travaillant sur les Afriques. Veuillez vous référer au document en pièce jointe pour connaître les thèmes visés ainsi que l’objet et l’objectif de l’ouvrage.

Documents joints

 

Partenaires

Banque ScotiaMinistère des Relations internationales et de la Francophonie | Québec Faculté de science politique et de droit | UQAM

Institut d’études internationales de Montréal (IEIM)

Adresse civique

Institut d’études internationales de Montréal
Université du Québec à Montréal
400, rue Sainte-Catherine Est
Bureau A-1540, Pavillon Hubert-Aquin
Montréal (Québec) H2L 3C5

* Voir le plan du campus

Téléphone 514 987-3667
Courriel ieim@uqam.ca
UQAM www.uqam.ca

Un institut montréalais tourné vers le monde, depuis 20 ans!

— Bernard Derome, Président

Créé en 2002, l’Institut d’études internationales de Montréal (IEIM) est un pôle d’excellence bien ancré dans la communauté montréalaise. Les activités de l’IEIM et de ses constituantes mobilisent tant le milieu académique, les représentants gouvernementaux, le corps diplomatique que les citoyens intéressés par les enjeux internationaux. Par son réseau de partenaires privés, publics et institutionnels, l’Institut participe ainsi au développement de la « diplomatie du savoir » et contribue au choix de politiques publiques aux plans municipal, national et international.

Ma collaboration avec l’IEIM s’inscrit directement dans le souci que j’ai toujours eu de livrer au public une information pertinente et de haute qualité. Elle s’inscrit également au regard de la richesse des travaux de ses membres et de son réel engagement à diffuser, auprès de la population, des connaissances susceptibles de l’aider à mieux comprendre les grands enjeux internationaux d’aujourd’hui. Par mon engagement direct dans ses activités publiques depuis 2010, j’espère contribuer à son essor, et je suis fier de m’associer à une équipe aussi dynamique et impliquée que celle de l’Institut.

Bernard Derome

« L’ordre mondial, tel que l’on l’a connu depuis la fin de la guerre froide, est complètement bousculé avec des rivalités exacerbées entre les grandes puissances et des impérialismes démesurés. »

– Bernard Derome

Inscrivez-vous au Bulletin hebdomadaire!


Contribuez à l’essor et à la mission de l’Institut !