Les firmes japonaises en Amérique latine : une présence discrète dans l’arrière-cour des Américains… et des Chinois ?

No 05-26. Août 2005, 22 août 2005, Éric Boulanger

Avant-propos Le gouvernement et plusieurs institutions et centres de recherche japonais gardent des statistiques détaillées et accumulent des analyses fouillées et solides sur le commerce extérieur, les investissements étrangers et les capacités de production, ainsi que les nombreuses activités des firmes multinationales japonaises. Mais des zones d’ombre existent à l’intérieur de cet inventaire, très souvent méticuleux, de la puissance économique du Japon dans le monde ; l’une d’elles est l’Amérique latine et les Caraïbes. En fait, les pays de cette région se retrouvent, au même titre que les pays d’Afrique, dans les catégories « autres pays » ou « autres régions » faisant en sorte qu’il est toujours difficile d’avoir un tableau d’ensemble de la place des firmes japonaises en Amérique latine et des relations économiques entre l’archipel et ce vaste continent que plusieurs considèrent comme la chasse gardée des Américains, une « arrièrecour » à l’intérieur de laquelle les firmes nipponnes se font discrètes, mais que les Chinois lorgnent sans arrière-pensée aucune1. C’est ainsi qu’il est souvent plus facile de trouver de l’information sur les activités des firmes japonaises en Malaisie, un petit pays d’à peine 23 millions d’habitants, qu’au Brésil ou au Mexique. Mais cela est normal, dans la mesure où l’Amérique latine compte pour seulement 3,3 % des exportations et 3,0 % des importations du Japon (graphiques 1 et 2)2. En fait, le commerce Japon-Brésil représente 22,5 % du commerce Japon-Malaise et il est à peine plus important que le commerce avec la Nouvelle- Zélande ! Malgré les déficiences au niveau des statistiques, nous ferons un tour d’horizon des relations commerciales entre le Japon et l’Amérique latine, de leur évolution dans le cadre des difficultés économiques internes auxquelles ces deux partenaires font face, tout en nous arrêtant sur des enjeux importants pour l’archipel comme la présence de la Chine dans les échanges trans- Pacifiques et son rôle en tant que partenaire dans des accords de libre-échange (ALE). (Suite dans le document pdf)

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