
Les enjeux frontaliers à la lumière de la théorie de l’acteur réseau
13 janvier 2025, Anne-Marie D'Aoust
Olivier Le Lann-Semassel, coordonnateur de la Chaire de recherche du Canada sur la gouvernance sécuritaire des corps, la mobilité et les frontières (GSCMF) et Anne-Marie D’Aoust, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la gouvernance sécuritaire des corps, la mobilité et les frontières (GSCMF), co-signe une note de recherche intitulée « Les enjeux frontaliers à la lumière de la théorie de l’acteur réseau ».
Résumé de la note de recherche
Cette note de recherche propose d’aborder les sujets que sont la migration, les frontières et la relation que les deux peuvent entretenir au travers d’une lunette bien précise : l’approche Actor Network Theory (ANT). Cette approche permet de se pencher sur la matérialité des questions migratoires et ainsi, de s’intéresser plus spécifiquement à l’évolution technologique des frontières tout comme à l’impact qu’elle peut avoir sur les corps migrants. Ce travail présente les frontières en tant qu’infrastructures et tente de comprendre la réalité matérielle de la mobilité selon trois points clés. Nous abordons en premier la question des systèmes d’information issus du développement technologique des frontières. Par la suite, nous nous intéressons d’avantages aux mouvements migratoires, soit à la matérialité qui se retrouve aussi dans le parcours des migrants au travers de l’importance de certains objets dont le passeport fait partie, mais également, à la manière dont ces individus entrent dans les systèmes frontaliers et les subissent. Nous terminons avec la logistique de la déportation des migrants qui prend place au sein des infrastructures des mobilités et qui illustre l’une des finalités que connaissent les personnes issues des mouvements migratoires.