Le travail atypique au Québec : les femmes au cœur de la dynamique de centrifugation de l’emploi

1 mai 2011, Yanick Noiseux

Noiseux, Yannick. (Printemps 2011). « Le travail atypique au Québec : les femmes au cœur de la dynamique de centrifugation de l’emploi », Revue Labour/Le Travail, no. 67, Athabasca University, Edmonton, pp.95-120.

À la sortie de la seconde guerre mondiale, prenant acte des vices marquants du capitalisme de laissez-faire propre au systeme liberal d’antan, la majorite des gouvernements des pays dits developpes, dont ceux du Canada et du Quebec, adoptent les theses keynesiennes et font de la recherche du plein emploi l’un des objectifs principaux guidant la conduite de leur politique economique interventionniste. Avec pour objectif l’etatisation du social, divers regimes de protection sociale (assurance-emploi, assurance-maladie, regime de retraite, prestation de securite du revenu) sont mis en place et marquent ce qu’on appellera l’Etat-providence. Bref, un pacte social est mis en oeuvre — liant l’Etat, l’entreprise et le travailleur –, et l’emploi ne depend plus alors du simple jeu de l’offre et de la demande sur le marche du travail : ayant desormais gagne le statut de variable independante, que l’on cherche contro1er politiquement, il passe du strict registre de l’economie a celui de l’ economie politique.

C’est l’ensemble de cette construction qui sera remis en question au Quebec, au tournant des annees 80 — ce qui ne constitue pas une exception — avec le passage A un regime neoliberal reposant essentiellement sur quatre piliers : la liberalisation, la dereglementation, la privatisation et la reduction des politiques sociales. Appliquee au marche du travail, la dereglementation devient la flexibilisation, laquelle constitue le moyen par lequel on cherchera se defaire de ses rigidites. L’idee centrale de cet ultraliberalisme est que le marche doit assurer seul et sans entrave la distribution des biens, des services et de l’investissement, faute de quoi la repartition optimale des revenus entre les facteurs de production, c’est-a-dire entre le travail et le capital, serait empechee. Pour ce type de liberalisme, le travail est une marchandise comme les autres et doit etre remis aux lois du marche.

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