Les transformations contemporaines du mouvement syndical uruguayen sont d’un grand intérêt pour qui s’intéresse au syndicalisme en Amérique latine. De manière générale, le rôle du mouvement syndical mérite d’être souligné dans le passage de la dictature militaire (1973-1984) vers l’établissement d’une démocratie libérale (1985) et dans la victoire électorale en 2004 d’une coalition de centre‐gauche, le Frente Amplio (Front large). Dans cette optique, la tradition particulière dans laquelle s’inscrivaient les relations entre l’État, les partis politiques et le mouvement syndical a été largement remise en question au cours des trente dernières années.
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