Le FSM V: le mouvement citoyen mondial en pause

No 05-04. Février 2005, 7 février 2005, Dorval Brunelle

Les forums sociaux, et surtout les forums sociaux mondiaux, représentent sans doute l’un des évènements de grande envergure les plus innovateurs à avoir émergé au cours des dernières décennies1. Parvenir à rassembler, durant six jours, en un même lieu, plus de 155 0002 personnes autour d’un thème aussi ingrat que celui de la globalisation des marchés est une gageure qui ne serait venue à l’esprit de quiconque il y a cinq ans à peine. Il ne faut donc pas se surprendre si, à côté des inévitables mésententes, brouilles et autres méprises entourant la planification et l’organisation logistique d’un évènement de cette ampleur, on assiste depuis peu à des tentatives de plus en plus fortes et délibérées de la part de groupes, de partis, d’organisations, voire de chefs d’État, en vue de mettre la main sur un tel capital symbolique dans le but de faire avancer leur propre cause. D’ailleurs, ces tentatives n’émanent pas seulement des mouvances alter et anti mondialiste, ou de leaders politiques, elles viennent aussi du rival du FSM, le Forum économique mondial, qui en était cette année à sa trente-cinquième édition (FEM XXXV). Ce sont peut-être tous ces défis et toutes ces sollicitations qui peuvent expliquer que le FSM V ait pu apparaître, en définitive, comme un retour sur soi du mouvement citoyen mondial qui cherche encore et toujours un sens et une direction à son existence et à son action. Dans les lignes qui suivent, cinq thèmes seront successivement abordés : (i) l’organisation de l’évènement; (ii) les fissures au sein de la mouvance altermondialiste; (iii) les déclinaisons, c’est-à-dire la convocation parallèle de neuf autres forums tenus en même temps que le FSM; (iv) l’enjeu politique et, enfin, (v) le rapport au FEM XXXV. La conclusion cherchera à dégager quelques pistes de réflexion sur l’avenir du FSM. (Suite dans le document joint)

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