« L’apport des relations internationales dans l’étude des phénomènes complexes. Le cas de la théorie des régimes », Chap. in Les transformations des politiques de coopération. Secteurs agricoles et miniers au Canada et en France

Gabriel Goyette , 4 mai 2016, Gabriel C. Goyette

Goyette C. Gabriel. «L’apport des relations internationales dans l’étude des phénomènes complexes. Le cas de la théorie des régimes », Chap. in Les transformations des politiques de coopération. Secteurs agricoles et miniers au Canada et en France. Campbell Bonnie, Gabas Jean-Jacques, Pesche Denis et Ribier Vincent (Dir.), (2016).Karthala et Presses de l’Université du Québec (PUQ), 202 pages.

Description de l’ouvrage
Au cours des décennies écoulées, les politiques de coopération au développement des États dits du Nord ont connu de profondes transformations. Celles-ci s’expliquent par la place croissante de nouveaux acteurs étatiques (Chine, Brésil, Inde…) et privés (fondations, entreprises…). Parallèlement, le régime international de l’aide et de la coopération a évolué dans un sens libéral. Ces différentes grandes lignes d’évolution entraînent une forte diversité des politiques selon les secteurs et les pays. Il est nécessaire pour identifier ces transformations de procéder à des analyses plus fines.

Les contributions de cet ouvrage ont été conduites selon une approche pluridisciplinaire (des sciences politiques à la sociologie, en passant par l’économie), seule susceptible de traiter les processus complexes régissant les politiques de coopération. En effet, ces dernières supposent la prise en compte de multiples niveaux (multilatéral, bilatéral, local) et de jeux d’acteurs aux comportements et intérêts divergents.

Pour mener à bien ces recherches dans les cas du Canada et de la France, des pays a priori très différents quant à leurs traditions administratives et à leur histoire, cet ouvrage se concentre sur l’étude de deux secteurs clés pour un grand nombre de Pays les Moins Avancés (PMA) : l’agriculture et les mines. Il ressort de cet examen que la longue histoire de coopération menée par ces deux pays pèse fortement sur leurs politiques actuelles. Malgré un contexte international où les règles et les normes tendent à s’homogénéiser, les politiques de coopération du Canada et de la France apparaissent toujours marquées par leurs traditions économiques et sociales.

Autres contributions dans le même ouvrage:
– G.C. Goyette. et Ribier, V., «Synthèse transversale sur les politiques de coopération dans le secteur agricole», Chapitre 3
– Caouette, D., D. Côté, G. Goyette et J. Bélanger-Gulik. « Les politiques de l’ACDI sur la sécurité alimentaire et la terre », Chapitre 4

Note bibliographique
Détenteur d’un baccalauréat en science politique et d’une maîtrise en science politique spécialisée en relations internationales et développement de l’Université du Québec à Montréal, Gabriel C. Goyette est étudiant au doctorat au département de science politique de l’Université de Montréal. Ses recherches portent sur les transformations contemporaines de l’aide publique au développement, l’efficacité et l’aide et particulièrement sur le rôle du secteur privé dans l’aide canadienne, de même que sur la responsabilité sociale des entreprises (RSE). Gabriel est coordonnateur du pôle coopération du Réseau d’étude des dynamiques transnationales et de l’action collective, Coordonnateur des activités au Centre d’études de l’Asie de l’Est (CETASE) et au Pôle de recherche sur l’Inde et l’Asie du Sud (PRIAS) et doctorant au CERIUM, il est également membre associé du Centre interdisciplinaire de recherche en développement international et société (CIRDIS-UQAM) et chercheur associé à l’Observatoire canadien sur les crises et l’action humanitaire (OCCAH) à l’École des science de la gestion (UQAM). Enfin, il est aussi correspondant international pour le Canada de la revue Techniques financières et développement (France).

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