La société québécoise face aux enjeux de défense du Canada

5 & 6 octobre 2007 de 9h00 à 17h à la salle des Boiseries (J-2508), pavillon Judith-Jasmin, UQAM, métro Berri-UQAM, 6 octobre 2007

La guerre en Irak (2003), la participation attendue du Canada au système américain de défense antimissile et la mission en Afghanistan, ont fait ressurgir l’un des plus anciens débats en politique étrangère canadienne, et qui porte sur l’attitude de la société québécoise vis-à-vis des questions relatives à la défense et à la guerre.
Cette conférence vise à faire le point sur ce débat, en abordant la question sous cinq angles différents :

– Les Québécois sont-ils plus pacifistes que les autres Canadiens, comme le veut une image bien ancrée?
– L’influence de la société québécoise sur la politique étrangère et la politique de défense canadienne est-elle sous-estimée ou surestimée?
– Comment les préoccupations d’unité nationale façonnent-elle la politique étrangère et la politique de défense?
– Comment la société québécoise perçoit-elle l’usage de la force en relations internationales, notamment aux missions à l’étranger, en particulier en Afghanistan?
– Un problème d’antiaméricanisme? La société québécoise face aux politique de sécurité des États-Unis.

Entrés gratuite, mais inscription obligatoire auprès de Charles Létourneau :
– letourneau.charles@uqam.ca
– 514 987 3000 #8929

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Programme

VENDREDI 5 OCTOBRE 2007

8h30 : Accueil et mot de bienvenue
Stéphane Roussel (UQAM) et Stéphane Paquin (Université de Sherbrooke)

8h45 – 10h30 : Les Québécois ont-ils une attitude différente des autres Canadiens en politique étrangère et en défense?
Présidence : Alex Macleod (directeur du CEPES)

– Béatrice Richard (Collège militaire royal du Canada), Il faut sauver le soldat Tremblay : Réflexions sur le pacifisme présumé des Québécois
– Jean-Christophe Boucher (Université Laval), Influence de l’analogie des crises de la conscription sur la construction du mythe du pacifisme québécois
– Claire Turenne-Sjolander (Université d’Ottawa), Couverture médiatique et la guerre en Afghanistan
– Marc-André Cyr (UQAM), De l’acceptation à la révolte: les Québécois et les guerres mondiales

10h30 – 10h45 : Pause

10h45 – 12h30 : La société québécoise face à la guerre en Afghanistan (1)
Présidence : André Donneur (UQAM)

– Yves Tremblay (historien, Ministère de la Défense nationale), L’opinion publique au Québec, l’Armée et les interventions militaires à l’étranger : fracture ouverte ?
– Francis Dupuis-Déry (UQAM) « Vous êtes le bras agissant du pacifisme des Québécois » : analyse critique des discours pour la guerre en Afghanistan
– John Kirton (University of Toronto), Two Solitudes, One War: National Unity, Public Opinion, Media Coverage and Canada’s Combat Involvement in Afghanistan

12h30 – 13h45 : Lunch

13h45 – 15h00 : La société québécoise face à la guerre en Afghanistan (2)
Présidence : Serge Bernier, historien, Ministère de la défense nationale et Chaire Hector-Fabre d’histoire du Québec (à confirmer)

– Justin Massie (Queen’s University), Une, deux, ou trois solitudes? L’impact de la guerre en Afghanistan sur l’unité nationale du Canada
– Marc André Boivin (Réseau francophone de recherche sur les opérations de paix – Université de Montréal)

15h00 – 15h15 : Pause

15h15 – 16h30 : Politique de défense et unité nationale
Présidence : Stéphane Paquin (Université de Sherbrooke et Chaire Hector-Fabre d’histoire du Québec).

– Samantha Arnold (University of Winnipeg), Northmen of the New World: Northernness and National Unity
– Christian Leuprecht (Collège militaire royal du Canada), Le Québec et les Québécois: Rélégué sur la touche par son destin démographique ?
– Jérémie Cornut (UQAM), Les Québécois face à la guerre : des Canadiens comme les autres?
– Richard Evraire (Queen’s), Politique de défense : Une question d’unité nationale?

17h00 : Cocktail et lancement de livres

SAMEDI 6 OCTOBRE 2007

8h45 – 9h45 : La société québécoise face aux politique de sécurité des États-Unis
Présidence : Stéphane Roussel (UQAM et Chaire de recherche du Canada en politiques étrangère et de défense canadiennes).

– David G. Haglund (Queen’s University ) French Connection? Québec and Anti-Americanism in the Transatlantic Community
– Joseph T. Jockel (St.Lawrence University) et Christopher Sands (Hudson Institute), As if we didn’t notice! Anti-Americanism in Quebec and Relations with Washington

9h45 – 10h00 : Pause

10h00 – 11h30 : L’influence de la société québécoise sur la politique étrangère
Présidence : Robert Comeau (UQAM, Chaire Hector-Fabre en histoire du Québec)

– Kim Richard Nossal (Queen’s University)
– Nelson Michaud (Ecole nationale d’administration publique)
– William Hogg (Bishop’s University)

11h30 : Mot de clôture et fin des travaux

Partenaires

Banque ScotiaMinistère des Relations internationales et de la Francophonie | Québec Faculté de science politique et de droit | UQAM

Institut d’études internationales de Montréal (IEIM)

Adresse civique

Institut d’études internationales de Montréal
Université du Québec à Montréal
400, rue Sainte-Catherine Est
Bureau A-1540, Pavillon Hubert-Aquin
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Téléphone 514 987-3667
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UQAM www.uqam.ca

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— Bernard Derome, Président

Créé en 2002, l’Institut d’études internationales de Montréal (IEIM) est un pôle d’excellence bien ancré dans la communauté montréalaise. Les activités de l’IEIM et de ses constituantes mobilisent tant le milieu académique, les représentants gouvernementaux, le corps diplomatique que les citoyens intéressés par les enjeux internationaux. Par son réseau de partenaires privés, publics et institutionnels, l’Institut participe ainsi au développement de la « diplomatie du savoir » et contribue au choix de politiques publiques aux plans municipal, national et international.

Ma collaboration avec l’IEIM s’inscrit directement dans le souci que j’ai toujours eu de livrer au public une information pertinente et de haute qualité. Elle s’inscrit également au regard de la richesse des travaux de ses membres et de son réel engagement à diffuser, auprès de la population, des connaissances susceptibles de l’aider à mieux comprendre les grands enjeux internationaux d’aujourd’hui. Par mon engagement direct dans ses activités publiques depuis 2010, j’espère contribuer à son essor, et je suis fier de m’associer à une équipe aussi dynamique et impliquée que celle de l’Institut.

Bernard Derome

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