En Équateur, la maîtrise de l’eau a toujours constitué un sujet de confrontation entre les différents acteurs impliqués dans la production agricole. Au cours des trois dernières décennies, sous l’influence des instances internationales, l’État a adopté des politiques publiques favorables à la décentralisation, à la privatisation des infrastructures et des ressources naturelles par le biais d’une législation conciliante. Face à cela, les communautés rurales, principalement indigènes, ont constitué une farouche opposition afin de préserver leurs droits d’usage.
Avec l’avènement du gouvernement Correa et la mise en place de la révolution citoyenne, un espoir de changement se dégage chez les populations indigènes.
Néanmoins après quelques mois, des divergences apparaissent et la proposition d’une nouvelle loi sur l’eau est finalement combattue par les organisations paysannes.
Cet article recherche les principales raisons de cet échec survenu entre les deux principaux partenaires de la gestion de l’eau, qui disposaient pourtant de nombreuses raisons objectives de faire alliance.
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