Guerre en Ukraine – un an plus tard
Fin février 2022, l’Institut d’études internationales de Montréal (IEIM) exprimait sa solidarité avec le peuple ukrainien et espérait qu’un cessez-le-feu surviendrait rapidement pour protéger les civils. Un an plus tard, le conflit s’est malheureusement enlisé. Selon l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), quelque 40% de la population ukrainienne a désormais besoin d’aide humanitaire ou de protection. Au total, c’est le quart de la population ukrainienne qui aurait été déplacée, dont 160 000 personnes environ ont trouvé refuge au Canada.
Dans le plus récent épisode du balado « Coup de fil diplomatique », Anne Leahy, fellow de l’IEIM et ancienne ambassadrice du Canada en Russie (1996-1999), nous rappelait que le Canada a des relations de longue date avec l’Ukraine et que la deuxième diaspora ukrainienne en importance dans le monde, après la Russie, se trouve au Canada.
La semaine dernière, deux de nos unités membres, la Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques et le Réseau d’analyse stratégique, ont par ailleurs organisé d’importantes tables rondes réunissant plusieurs expertes et experts universitaires pour faire le point sur l’invasion de l’Ukraine et les perspectives d’un règlement du conflit. De plus, l’Observatoire canadien sur les crises et l’action humanitaires (OCCAH) a publié un texte sur l’impact du conflit et sur les besoins humanitaires du pays.
C’est dans ce contexte que j’aimerais aujourd’hui saluer et remercier vivement toutes les chercheuses, tous les chercheurs et tous les fellows de l’IEIM qui se sont mobilisés dans la dernière année pour fournir des analyses sur l’évolution de cette guerre. L’IEIM continuera à s’impliquer afin de soutenir et valoriser leurs éclairages, en espérant une sortie de crise dès que possible. Nous aurons aussi l’occasion de faire le point sur la situation le 27 avril prochain, à l’occasion d’un entretien entre le président de l’IEIM et le consul honoraire d’Ukraine à Montréal, dont les détails seront annoncés d’ici peu.
– Patrick Charland, directeur de l’IEIM