« L’idée de crime est un concept universel » pouvait-on lire dans un rapport des Nations Unies consacré à l’état de la criminalité dans le monde. Cette prémisse soulève la problématique générique au cœur du colloque qu’organisera le CÉDIM (Centre d’études sur le droit international et la mondialisation) les 5 et 6 juin 2014 à l’Université du Québec à Montréal : d’une part, une partie du discours scientifique sur l’international a contribué à déconstruire la notion d’universel en montrant que son usage occulte souvent des relations de domination ; d’autre part, les débats qui animent la criminologie depuis plusieurs siècles révèlent que l’idée de crime n’a rien d’évidente en soi, que le crime peut être vu comme le produit renégocié de luttes visant à le définir autant qu’à fixer la réponse institutionnelle que l’on entend lui apporter. C’est la rencontre et la discussion de ces deux perspectives critiques qui animeront ce colloque ; l’intuition sur lequel il repose est que les processus internationaux de criminalisation constituent un matériau privilégié pour saisir tant les pratiques impérialistes, passées et contemporaines, que les termes, consensuels ou dissensuels, de leurs analyses. Pour un descriptif complet de l’activité et les modalités de participation à cet appel à proposition, rendez-vous sur le site du CÉDIM : http://www.cedim.uqam.ca/ Les propositions de contributions doivent être envoyées avant le 15 décembre 2013 par courriel à l’adresse suivante : cedim@uqam.ca et ce à l’attention de Madame Mia Laberge, coordinatrice du CÉDIM.
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