Colloque biennal 2005 – Débordement sécuritaire : entre ouverture économique et exclusion sociale (octobre 2005)

Du 26 au 28 octobre 2005, à l’UQAM, DS-R510 et Salon Orange du Centre Pierre-Péladeau

Programme page 1Programme page 2 Le colloque biennal 2005 du CEIM vise deux grands objectifs : 1) cerner les « nouveaux défis » à la sécurité, découlant des effets de la mondialisation et du contexte international post-11 septembre 2001; et 2) ouvrir le débat sur les implications politiques, économiques, culturelles, juridiques, environnementales et sociologiques des nouvelles réponses sécuritaires, notamment en ce qui a trait au respect des droits de la personne, de la gouvernance démocratique et de l’ouverture économique. La problématique D’importants bouleversements internationaux, liés à la mondialisation, semblent contribuer à un débordement sécuritaire où l’ouverture proclamée se solde par une fermeture appliquée. La libéralisation et l’ouverture des marchés, la démocratisation des sociétés, l’interdépendance politique, culturelle et environnementale croissante, ainsi que l’accroissement des mouvements de populations ont entraîné, paradoxalement, des mesures de contrôle accrues et des politiques étrangères qui entravent la libre circulation des biens, des services et des personnes et la libre expression des populations. Le climat d’insécurité qui découle des attentats du 11 septembre 2001 a alimenté que l’on peut qualifier de « débordement sécuritaire ». De nouvelles sources d’insécurité sont évoquées et de nouveaux moyens pour faire face à ces menaces sont mis en place, ce qui soulève de nombreuses questions. Y a-t-il de nouvelles menaces ? Tout est-il sécuritaire ? Assistons-nous à une dérive sécuritaire ? Les mesures adoptées répondent-elles à des menaces réelles ? La perception des menaces est-elle universelle ou cache-t-elle de profondes distinctions nationales, voire régionales ? À qui profite l’évolution sécuritaire actuelle ? Est-elle un instrument de contrôle ou de protection des populations ? Le premier axe du colloque porte sur la prolifération de discours sur l’insécurité servant de justificatifs à l’implantation d’une série de mesures et de politiques contribuant à rendre de plus en plus floue la distinction entre menaces réelles et fictives. Le second axe du colloque porte sur les mesures et les politiques visant à sécuriser les États et les populations face aux nouvelles menaces annoncées. Bien que les enjeux sécuritaires requièrent le renforcement des instruments de sécurité collective sur les plans international et humain, c’est au niveau étatique que les politiques et les approches sont élaborées et mises en oeuvre, ce qui soulève au moins trois questions. La première concerne la capacité réelle des États à faire face seul aux nouveaux enjeux sécuritaires. La deuxième question a trait aux formes de coopération et de rivalité internationales en matière de sécurité. La troisième question, plus fondamentale, est liée aux effets du débordement sécuritaire sur la gouvernance démocratique des États. S’appuyant sur l’approche multidisciplinaire qui fait la richesse du CEIM, le colloque Débordement sécuritaire : entre ouverture économique et exclusion sociale mettra l’accent sur les débats qui entourent la lutte contre le terrorisme, le contrôle des frontières, la sécurisation de l’information, la sécurité environnementale, la sécurité économique et le développement, la prévention des crises, ainsi que le respect et la protection des droits de la personne.
Les thèmes abordés a) Les processus de définition des menaces b) La nouvelle politique internationale du Canada c) La sécurité environnementale d) Le déplacement des frontières e) Les migrations f) La sécurité économique g) Le développement et la sécurité h) Les droits de la personne i) Les nouveaux modèles de gouvernance sécuritaire mondiale Comité organisateur: Bruce Broomhall (CEDIM); Dorval Brunelle (Observatoire des Amériques); Bonnie Campbell (GRAMA); Christian Deblock (CEIM); Peter Leuprecht (IEIM); Alex MacLeod (CEPES); Justin Massie (CEIM); Michèle Rioux (CEIM); Éric Jasmin (CEIM); Danielle Lavoie (CEIM); Gabriel Goyette (GRIC). Comité scientifique: Bruce Broomhall (CEDIM); Dorval Brunelle (Observatoire des Amériques); Bonnie Campbell (GRAMA); René Côté (Faculté de science politique et de droit); Christian Deblock (CEIM); Gilbert Gagné (GRIC); Micheline Labelle (CRIEC); Peter Leuprecht (IEIM); Alex MacLeod (CEPES); Dan O’Meara (CEPES); Stéphane Roussel (Chaire de recherche du Canada en politique étrangère et de défense canadienne). Partenaires: –CRSHDéfense nationaleUQÀMInstitut d’études internationales de Montréal -CRIEC

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— Bernard Derome, Président

Créé en 2002, l’Institut d’études internationales de Montréal (IEIM) est un pôle d’excellence bien ancré dans la communauté montréalaise. Les activités de l’IEIM et de ses constituantes mobilisent tant le milieu académique, les représentants gouvernementaux, le corps diplomatique que les citoyens intéressés par les enjeux internationaux. Par son réseau de partenaires privés, publics et institutionnels, l’Institut participe ainsi au développement de la « diplomatie du savoir » et contribue au choix de politiques publiques aux plans municipal, national et international.

Ma collaboration avec l’IEIM s’inscrit directement dans le souci que j’ai toujours eu de livrer au public une information pertinente et de haute qualité. Elle s’inscrit également au regard de la richesse des travaux de ses membres et de son réel engagement à diffuser, auprès de la population, des connaissances susceptibles de l’aider à mieux comprendre les grands enjeux internationaux d’aujourd’hui. Par mon engagement direct dans ses activités publiques depuis 2010, j’espère contribuer à son essor, et je suis fier de m’associer à une équipe aussi dynamique et impliquée que celle de l’Institut.

Bernard Derome

À l’occasion de la rentrée universitaire 2023-2024, le président de l’Institut d’études internationales de Montréal (IEIM) s’est prononcé sur la situation géopolitique mondiale.

« L’ordre mondial, tel que l’on l’a connu depuis la fin de la guerre froide, est complètement bousculé avec des rivalités exacerbées entre les grandes puissances et des impérialismes démesurés. »

– Bernard Derome

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