Bilan de la consultation populaire sur le projet de la ZLÉA menée par les mouvements sociaux à travers les Amériques

No 04-03. Janvier 2004, 12 janvier 2004, Dorval Brunelle

en collaboration avec Vincent Dagenais
L’analyse qui suit propose d’établir un premier bilan d’ensemble des activités menées à l’échelle des Amériques par des groupes et des organisations sociales, en très grande majorité membres de l’Alliance sociale continentale (ASC), qui ont été engagés au cours de l’année 2002-03 dans un vaste processus de consultation populaire sur le projet de Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA)1. Pour situer ce bilan dans le temps, nous allons remonter au deuxième Sommet des peuples des Amériques, tenu dans la ville de Québec, du 17 au 21 avril 2001. Ce sommet avait été convoqué à l’instigation de l’ASC et organisé conjointement par deux organisations membres de l’ASC, le Réseau québécois sur l’intégration continentale (RQIC) et le réseau canadien, Common Frontiers. Par la suite, nous chercherons à mettre en lumière la signification que revêtait cette campagne dans la stratégie développée par l’ASC et ses membres, après quoi nous effectuerons un survol des principales activités organisées dans le cadre de cette campagne à la grandeur des Amériques et, en particulier, au Québec. Cette analyse devrait combler une lacune très importante et très significative à la fois, celle de la quasi totale absence de visibilité de cette campagne dans les médias, un élément d’autant plus difficile à expliquer et à justifier que le nombre des activités et des initiatives a été, au total, comme on le verra, assez impressionnant. Mais il y a peut-être quelques motifs simples à fournir pour interpréter le manque d’intérêt porté à cette campagne de la part de l’opinion publique, parmi lesquels il faudrait retenir le fait que plusieurs des activités les plus retentissantes ont eu lieu dans des pays lointains, le Brésil et le Paraguay, ou dans des régions isolées, comme le Chiapas, ou encore le fait que, dans des cas plus proches, aux Etats-Unis d’Amérique (EUA), au Canada et au Québec, la campagne a été menée à l’instigation de réseaux, d’organisations et de groupes de base ne disposant pas de coordination centralisée. Quoi qu’il en soit de ces explications, il n’en reste pas moins qu’une étude de ces initiatives s’avère essentielle pour lever le voile sur l’autre dimension de l’intégration dans les Amériques, celle qui est liée à l’extension et à l’intensification des relations sociales entre réseaux, organisations et groupes de base menées dans la foulée de l’intégration officielle. (Suite dans le document joint)

Documents joints

Partenaires

Banque ScotiaMinistère des Relations internationales et de la Francophonie | Québec Faculté de science politique et de droit | UQAM

Institut d’études internationales de Montréal (IEIM)

Adresse civique

Institut d’études internationales de Montréal
Université du Québec à Montréal
400, rue Sainte-Catherine Est
Bureau A-1540, Pavillon Hubert-Aquin
Montréal (Québec) H2L 3C5

* Voir le plan du campus

Téléphone 514 987-3667
Courriel ieim@uqam.ca
UQAM www.uqam.ca

Un institut montréalais tourné vers le monde, depuis 20 ans!

— Bernard Derome, Président

Créé en 2002, l’Institut d’études internationales de Montréal (IEIM) est un pôle d’excellence bien ancré dans la communauté montréalaise. Les activités de l’IEIM et de ses constituantes mobilisent tant le milieu académique, les représentants gouvernementaux, le corps diplomatique que les citoyens intéressés par les enjeux internationaux. Par son réseau de partenaires privés, publics et institutionnels, l’Institut participe ainsi au développement de la « diplomatie du savoir » et contribue au choix de politiques publiques aux plans municipal, national et international.

Ma collaboration avec l’IEIM s’inscrit directement dans le souci que j’ai toujours eu de livrer au public une information pertinente et de haute qualité. Elle s’inscrit également au regard de la richesse des travaux de ses membres et de son réel engagement à diffuser, auprès de la population, des connaissances susceptibles de l’aider à mieux comprendre les grands enjeux internationaux d’aujourd’hui. Par mon engagement direct dans ses activités publiques depuis 2010, j’espère contribuer à son essor, et je suis fier de m’associer à une équipe aussi dynamique et impliquée que celle de l’Institut.

Bernard Derome

« L’ordre mondial, tel que l’on l’a connu depuis la fin de la guerre froide, est complètement bousculé avec des rivalités exacerbées entre les grandes puissances et des impérialismes démesurés. »

– Bernard Derome

Inscrivez-vous au Bulletin hebdomadaire!


Contribuez à l’essor et à la mission de l’Institut !