
Balibar, Étienne – « Démocratiser la démocratie. Pourquoi ? Où? Comment ? ».
Jeudi 22 novembre 2012 . Centre St-Pierre, 1212 rue Panet, Montréal H2l 2Y7
Conférence organisée conjointement le Centre justice et foi et le Centre d’études sur le droit international et la mondialisation (CÉDIM).
Étienne Balibar figure au nombre des plus grands philosophes français contemporains. Il est professeur émérite de l’Université Paris-Ouest Nanterre (La Défense), où il a été professeur de philosophie politique et morale jusqu’en 2002. Il est aussi professeur affilié au Département d’anthropologie de l’Université de Californie à Irvine, aux États-Unis. Au nombre de ses publications, nous signalons les deux titres suivants : La proposition de l’égaliberté (PUF, 2010) et Citoyen Sujet et autres essais d’anthropologie philosophique, (PUF, 2011). Il est un intellectuel-citoyen notamment engagé auprès des migrants sans-papiers, ainsi que pour la cause palestinienne en tant que membre du Comité de parrainage du Tribunal Russell sur la Palestine.
La démocratie est devenue l’emblème du libéralisme et du capitalisme. Ainsi, la citoyenneté s’est vidée de son sens : des immigrants limités dans l’exercice de leurs droits; un système économico-financier ploutocratique qui impose à la société les choix des classes dominantes; des parlements qui ignorent systématiquement les aspirations et les droits des populations… La citoyenneté est alors conçue de telle sorte qu’elle induit à la passivité, à l’invisibilité ou même à la xénophobie.
Interroger à nouveaux frais l’idée de démocratie s’avère donc une tâche nécessaire en vue de retrouver ce qu’elle porte de fécond pour être au diapason des luttes sociales et collectives actuelles et une conception active et élargie de la citoyenneté.
Mais comment faire? Par où commencer?
C’est l’exercice auquel s’attellera le philosophe Étienne Balibar.
Quand : jeudi, 22 novembre 2012, à 19 h
Où : Centre St-Pierre, 1212 rue Panet, Montréal H2l 2Y7
Coût : 10 $ grand public et 5 $ pour les étudiant-e-s et personnes à faible revenu