Bachand, Rémi – « L’état des théories critiques dans le monde francophone. Trajectoires comparées : Relations internationales et droit international ».

Jeudi 19 et vendredi 20 mai 2011 .Salle des Boiseries (J-2805), Pavillon Judith-Jasmin, 405, rue Sainte-Catherine Est, UQAM, Métro Berri-UQAM

Panel 1 - Le projet des théories critiques


Frédérick-Guillaume Dufour, professeur, Département de sociologie, UQAM

Marie-Claire Belleau, Professeure, Faculté de droit, Université Laval

Michael Picard, doctorant, UQAM

Panel 2 - Fondements et inspirations des théories critiques


Anne-Charlotte Martineau, doctorante, Université de Helsinki et Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Jean-François Thibault, professeur agrégé, Département de science politique, Université de Moncton

Rémi Bachand, co-directeur, Centre d’études sur le droit international et mondialisation, UQAM

Anne Lagerwall, professeure-assistante, Faculté de droit, Université libre de Bruxelles

Panel 3 - Méthode, épistémologie et théories critiques


Hélène Mayrand, doctorante en droit, Université de Toronto
Anne Saris, directrice professeure, Département des sciences jurdiques, UQAM

Mario Prost, maître de conférence, Keele University

Panel 4 - Quelles stratégies pour les théories critiques?


Frédéric Mégret, titulaire, Chaire de recherche du Canada en droits de la personne et pluralisme juridique, Université McGill

Nancy Turgeon, doctorante en Relations Internationales, Université du Sussex

Panel 5 - Les théories critiques et le droit international


Vincent Chapaux, assistant auprès de la faculté des Sciences Sociales Politiques et économiques, Université Libre de Bruxelles

Pascale Fournier, professeure, Faculté de droit, Université d’Ottawa

Sana Ouechtati, assistante titulaire, Faculté des sciences juridiques, économiques et de gestion, Université de Jendouba, Tunisie

Martin Gallié, professeur, Département des sciences juridiques, UQAM
Le champ d’études des Relations internationales a vu les théories critiques prendre une importance non négligeable en son sein au cours des dernières années. Alors que certaines revues, comme Cultures et Conflits, et plus récemment Dynamiques Internationales, ont participé à la critique des études conventionnelles de la sécurité et à celle de l’hégémonie des théories néoréalistes et néolibérales, des revues plus traditionnelles, comme Études Internationales, ont ouvert leurs pages à de plus en plus de perspectives critiques. Certains ouvrages se sont également donnés pour mandat de diffuser un portrait du champ d’études des Relations internationales qui tiennent compte de la multiplication des nouvelles approches et théories des phénomènes internationaux. Un phénomène semblable s’est produit dans la littérature anglophone du champ du droit international où des approches critiques radicales (se réclamant des Critical Legal Studies, des approches tiers‐mondistes, féministes critiques, ou des Critical Race Theories, par exemple) se sont développées au cours des deux ou trois dernières décennies. Au sein de la francophonie, le champ du droit international semble toutefois offrir plus de résistance au développement d’un espace critique. Sauf exceptions, la critique francophone semble souvent s’y résumer à quelques chercheurs remettant en question le rôle du droit international dans la pérennisation des structures de domination, et d’autres, qui ont intégré la critique post‐positiviste et post‐structuraliste du droit international, mais qui peinent à faire une critique radicale de ses effets sur les structures de pouvoir politiques, économiques et culturelles. Plus important encore, ces voix dissidentes restent marginales et ont un impact limité sur les pratiques institutionnelles. Par exemple, les traités (ou manuels) de droit international demeurent largement campés sur une méthodologie juridique positiviste. Ce constat peut sembler paradoxal d’une certaine façon dans la mesure où dans les années 1960 et 70, c’est un nombre important des principaux critiques du caractère impérialiste du droit international qui oeuvraient à l’intérieur de la francophonie (pensons en premier lieu à la fameuse école de Reims et aux nombreux chercheurs francophones qui se sont intéressés au droit du développement). C’est cette problématique du développement des théories critiques en Relations internationales et de la résistance du champ du droit international à celles‐ci dans l’espace francophone qui sera au centre de ce colloque qui sera organisé autour de quatre panels qui se tiendront sur deux journées. Quand : les 19 et 20 mai 2011. Où : Salle des Boiseries (J-2805), Pavillon Judith-Jasmin, 405, rue Sainte-Catherine Est, UQAM, Métro Berri-UQAM Inscription sur place à partir du mercredi 18 mai Le tarif est de 20 $ pour un étudiant et de 50 $ pour l’inscription générale

Documents joints

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Institut d’études internationales de Montréal (IEIM)

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Créé en 2002, l’Institut d’études internationales de Montréal (IEIM) est un pôle d’excellence bien ancré dans la communauté montréalaise. Les activités de l’IEIM et de ses constituantes mobilisent tant le milieu académique, les représentants gouvernementaux, le corps diplomatique que les citoyens intéressés par les enjeux internationaux. Par son réseau de partenaires privés, publics et institutionnels, l’Institut participe ainsi au développement de la « diplomatie du savoir » et contribue au choix de politiques publiques aux plans municipal, national et international.

Ma collaboration avec l’IEIM s’inscrit directement dans le souci que j’ai toujours eu de livrer au public une information pertinente et de haute qualité. Elle s’inscrit également au regard de la richesse des travaux de ses membres et de son réel engagement à diffuser, auprès de la population, des connaissances susceptibles de l’aider à mieux comprendre les grands enjeux internationaux d’aujourd’hui. Par mon engagement direct dans ses activités publiques depuis 2010, j’espère contribuer à son essor, et je suis fier de m’associer à une équipe aussi dynamique et impliquée que celle de l’Institut.

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« L’ordre mondial, tel que l’on l’a connu depuis la fin de la guerre froide, est complètement bousculé avec des rivalités exacerbées entre les grandes puissances et des impérialismes démesurés. »

– Bernard Derome

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