Appel à communications Avant même la tenue de la Coupe mondiale de soccer, toutes les caméras du monde étaient braquées sur le Brésil. En effet, les larges manifestations populaires de l’été 2013, qui tenaient en haleine les forces policières et l’armée, ont eu pour effet d’attirer l’attention du monde entier sur des problèmes sociaux importants aux yeux de la majorité de la population du pays: augmentation du prix de transport collectif dans les grandes villes, coût élevé de la vie quotidienne pour les familles, systèmes de santé et d’éducation presqu’entièrement privatisés et inaccessibles au plus grand nombre, accès inégaux aux services, équipements et infrastructures, manque chronique d’habitation. À cela s’ajoute les évictions forcées des habitants de quartiers populaires pour faire place aux méga équipements sportifs et aux infrastructures, les investissements publics dans les projets et équipements dont les bénéfices profiteront à de grands promoteurs, et bien sûr les problèmes chroniques de corruption. Un an plus tard, la tenue de la Coupe de soccer sous l’égide de la FIFA, à l’été 2014, entraînait les projecteurs vers d’autres scènes. Les images, diffusées à l’échelle mondiale, présentaient cette fois les splendeurs de ce pays qui fait désormais partie des grandes puissances économiques mondiales. Les infrastructures étaient finalement prêtes à recevoir les milliers de touristes provenant du monde entier. La fierté des Brésiliennes et des Brésiliens et la fête étaient au rendez-vous! Dans une certaine mesure, cette image contrastée du Brésil contemporain évoque les transformations en cours depuis les 40 ou 50 dernières années, et les défis auxquels tant la société brésilienne que les dirigeants du pays font face. Il n’y a pas de doute, le Brésil est en mouvement et cela incite les nouvelles générations de chercheurs et d’étudiants du Brésil et d’ailleurs dans le monde à se pencher sur ce pays. Leurs regards et recherches ne constituent-ils par un miroir qui reflète, en partie du moins, les différentes réalités de ce pays et ses mutations?
Informations sur le colloque Par cet événement, le CERB entend donner la parole aux étudiants des cycles supérieurs de différents domaines (arts et lettres, sciences humaines ou sociales, sciences politiques et droit, technologies et communications, environnement et sciences naturelles, etc.). Son objectif d’offrir la chance aux étudiants brésiliens, québécois et canadiens de différents horizons, de présenter l’état d’avancement de leurs travaux de recherche, et de confronter leurs regards autour du Brésil, tout en faisant ressortir les enjeux et les perspectives de ce pays appréhendé par la relève. Les étudiants de toutes les institutions universitaires sont donc invités à soumettre
un titre et un résumé de 250 mots de leur communication en français, en mentionnant leur nom, leur programme d’études et leur institution d’attache.
Date limite de réception des propositions : 29 mars. Un comité scientifique composé de membres du CERB évaluera les propositions et les résultats de la sélection seront communiqués aux candidats dans la semaine du 6 avril. Les présentations auront une durée de 20 minutes, suivies d’une période de questions. Une bourse de 250 $ sera offerte à la meilleure présentation d’un étudiant au deuxième cycle et une autre du même montant à un étudiant de troisième cycle. Le jury évaluera la qualité des éléments composant le projet de recherche (problématique, la question de recherche, la méthodologie et, s’il y lieu, la présentation des résultats). Vous êtes invités à faire parvenir vos propositions de communication à
cerbuqam@gmail.com Afin de permettre une diffusion des travaux présentés, les étudiants seront invités à remettre, deux semaines après la tenue du colloque, un texte de 5 à 10 pages en lien avec la présentation réalisée. Les textes seront publiés et diffusés sur le site du CERB. Aucun frais d’inscription n’est prévu. Toutefois, il est important de prendre note que le CERB n’est pas en mesure d’appuyer financièrement les déplacements des participants, ni aucune autre dépense.
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